votations du 13 juin : bâches de campagne incendiées
Dans la nuit du 9 au 10 mai, des inconnus ont mis le feu à un char qui affichait des bâches dans le cadre de la campagne « 2x non aux initiatives phytos extrêmes ». Les faits se sont produits à Villars-le-Grand (commune de Vully-les-Lacs, dans la Broye vaudoise).
Certains diront bien sûr qu’il n’y a pas mort d’homme et qu’il ne s’agit « que d’un char », même si le véhicule en question est tout de même un outil de travail qui coûtera plusieurs milliers de francs à un agriculteur. C’est sans doute ce que pensent aussi les auteurs de ce méfait.
Cet incident est pourtant révélateur de la mentalité qui règne chez certains des partisans de ces initiatives. Il est en fait un témoignage de plus du total manque de respect des institutions et des lois qui règnent dans le camp d’une certaine gauche, toujours plus arrogante. La Suisse, son système fédéral et sa démocratie semi-directe offrent aux citoyens des moyens d’expression bien rares ailleurs dans le monde, tels les droits d’initiative, de pétition, de référendum. Mais pour certains, cela ne vaut rien. Ou peut-être est-ce trop compliqué. Ou « arriéré » … Alors, on veut manifester à Lausanne ? Plus besoin de demander d’autorisation, il suffit de s’assoir sur le pont Chauderon et de bloquer la circulation. On est mécontent des travaux d’un cimentier ? On occupe le terrain. La police arrive ? On lui envoie des pierres sur la tête. Ceux qui ne sont pas d’accord avec nous posent une bâche ? Allez, on y met le feu.
Peut-on donner tort à ces enfants gâtés ? Ils jouissent d’une quasi-impunité. Même les tribunaux leur donnent raison, estimant que la « désobéissance civile » se justifie, en cas « d’urgence climatique » (voir le jugement de janvier 2020 concernant une occupation d’une succursale de Crédit Suisse).
Cette soi-disant « urgence climatique » est devenue un cache-sexe bien pratique pour tous les morveux mal éduqués. Une bonne fessée leur irait comme un gant.