Climat : victoire totale de la gauche culturelle.

Cela fait maintenant plusieurs mois que l’actualité romande est occupée par les manifestations, les revendications et, parfois, les excentricités de la gauche sociétale.
Ayant noyauté les associations culturelles, la gauche impose son calendrier à une droite dépassée et absente.

Le PLR et le PDC ont depuis longtemps volontairement abandonné le terrain culturel à la gauche pour se concentrer sur leur raison d’être : l’économie. Ces partis sont prêts à accepter la disparition de notre pays pour plaire à leurs créanciers. La droite économique tente alors laborieusement de reprendre le langage de la gauche pour être acceptée par les médias.
Le travail culturel de réponse aux idées libérales devrait donc venir de la dernière force politique conservatrice gouvernementale du pays : l’UDC. Malheureusement, celle-ci en Romandie manque de cadres, de ligne politique claire et ne s’intéresse que très peu au cadre culturel.

La nature ayant horreur du vide, la gauche utilise des causes justes de premier abord pour faire passer unilatéralement sa vision mondialiste et matérialiste du monde. Se cachant derrière un beau message écologique, l’extrême-gauche radicale recrute parmi les jeunes et tente de toucher des subventions sous de faux-prétextes pour financer ses autres actions moins présentables. Il y a quelques jours, les organisateurs de la manifestation de Lausanne réussirent même à faire passer les célèbres « black blocks », anarchistes violents cagoulés, pour d’innocents pacifistes avides de paix.

Tout patriote devrait considérer l’écologie comme l’une de ses priorités.

Non, aller en vacances à l’autre bout du monde en quelques heures où manger pour deux francs des fruits venus de Nouvelle-Zélande n’est pas quelque chose de naturel, quoi que l’on puisse dire. Nous commençons à voir apparaître les résultats dramatiques du mode de vie hédoniste dans lequel l’Occident s’est complu ces 50 dernières années. La température augmente, les incendies s’accroissent et le niveau des mers continue de monter de façon préoccupante.
Contrairement à l’hypocrisie des milieux gauchistes, nous ne croyons pas qu’un changement du mode de consommation de la part de 3 à 4% de la population puisse avoir un réel changement sur l’état de dégradation avancée dans lequel se trouve notre planète.

Que chaque citoyen prenne ses responsabilités et réduise son empreinte sur le monde est bien entendu tout à fait honorable (nous serions d’ailleurs ravis si les étudiants manifestant en Romandie pouvaient montrer l’exemple en arrêtant de remplir les fast-foods à chacun de leurs rassemblements) mais nous croyons surtout que le changement majeur se fera au niveau politique.
Taxer légèrement les suisses ne changera en rien leur mode de vie. Un vrai changement en utilisant ces méthodes ne pourrait arriver qu’en noyant les gens d’impôts et en les paupérisant comme souhaitent le faire « Les Verts ».
Arrêtons de culpabiliser le Suisse qui prend tous les matins sa voiture pour aller au travail et attaquons-nous aux vrais responsables. Nous, nous croyons que des limitations et interdictions claires doivent être émises directement contre les producteurs et les services les plus irresponsables. Un Etat fort (et donc débarrassé de l’influence de l’argent sur la politique) doit encourager la consommation locale, écologique et solidaire en restreignant la marge de manœuvre des entreprises les plus polluantes.

Le citoyen doit bien entendu être sensibilisé aux questions environnementales mais c’est uniquement en imposant la prédominance du politique sur l’économie que nous pourrons arriver à changer radicalement notre mode de vie en mettant l’éthique avant le profit…

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