Pour comprendre la Suisse il faut d’abord se mettre dans la tête que:

1. La Suisse est une fédération d’états ayant gardé une certaine souveraineté.
2. Notre identité nationale est constitué de 26 identités cantonales ! Chaque canton a son identité et son histoire qui lui est propre. (La Suisse a connu des guerres civiles entre armées cantonales jusqu’au XIXème siècles !)
3. La Suisse n’est pas un assemblage de français, d’italiens et d’allemands. Les cantons germaniques et italophones n’ont jamais appartenu aux États allemands et italiens (jeune construction politique du XIXème siècles) et les cantons francophones ont été annexé à la France que lors de l’occupation napoléonienne (5 ans) qui fut tout sauf pacifique.
4. La Suisse n’a pas été créée par les puissances vainqueures de Napoléon au Congrès de Vienne en 1815 (ne pas nous confondre avec les belges) mais fut fondée sans intervention de l’extérieur par une alliance des cantons d’Uri, Schwytz et Unterwald en 1291.
5. La « neutralité » de la Suisse date de 1815. Avant ça les Suisses possédaient des alliances militaires offensives et défensives avec les autres États européens.

Cette neutralité n’est pas immuable et peut tout a fait être abolie si besoin.

Conclusion: un suisse est avant tout un citoyen de son canton. Il est Tessinois, Argovien, Valaisan ou autre avant d’être suisse.

Il n’est donc en rien contradictoire de s’opposer à la société multiculturelle constituée d’africains, d’asiatiques, d’arabes, etc… que nous propose nos élites tout en étant membre de ce pays « multiculturel » qu’est la Suisse. La Suisse est une alliance d’États gardant leur identité et non pas un mélange de ceux-ci dans un grand bric-à-brac informe.

La Suisse s’est créée autour de deux points fondamentales: la défense commune et la souveraineté cantonale.

Il nous est donc vital de défendre l’armée et les libertés cantonales (deux thèmes attaqués par les mondialistes) si nous souhaitons survivre aux temps qui viennent.