Retour des contrôles aux frontières en Europe… sauf pour la Suisse !

L’année 2015 à vue l’invasion de l’Europe par des millions d’extra-européens se développer comme jamais auparavant. Les pays de UE, dépassés par le nombre, renient l’un après l’autre l’accord de Schengen.

Début 2016, le Danemark et la Suède ont réintroduit le contrôle de leurs frontières nationales, tout comme l’Autriche, la Croatie, la France (suite aux attentats du 13 novembre), l’Allemagne, la république tchèque, la Slovaquie ou encore la Slovénie.

De plus, l’Autriche a annoncée vouloir limiter le nombre de requérants pour 2016 à 37’500 (en 2015 Vienne a octroyé près de 70’000 décisions positives à l’asile).

La Lettonie, qui n’est pourtant que peu concernée par le phénomène migratoire, réduit les prestations pour les requérants d’asile. La Finlande resserre la vis dans sa politique des visas.

Viktor Orban, dont le pays accueille en proportion le plus haut taux de réfugiés, a rapidement réagi et fait construire une barrière le long de la frontière extérieure de l’UE.

Schengen est dans les faits bel et bien mort… sauf pour la Suisse !

La commission de la politique de sécurité (SIC) du Conseil National a en effet rejeté l’initiative parlementaire du conseiller national Lukas Reimann demandant de réintroduire et intensifier les contrôles aux frontières par 16 voix contre 9 !

La commission pointe pourtant du doigt d’importantes lacunes en matière de sécurité dans les zones frontalières en raison de la criminalité transfrontalière et de l’immigration clandestine mais ne souhaite pas mettre en danger les accords avec l’UE en les comblant…

Est-ce de la trahison ou de l’inconséquence ? Sûrement un peu des deux…

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