« Taxe Réfugiés » : au peuple de payer !

Rattrapée par la réalité après les promesses d’Angela Merkel d’accueillir le monde entier, l’Allemagne ne sait plus à quel saint se vouer.

Dans un entretien publié dans le quotidien Süddeutsche Zeitung ce weekend, le ministre allemand des finances Wolfgang Schäuble propose d’instaurer une « taxe réfugiés » sur les carburants dans toute l’Union Européenne. Une taxe qui, selon ses propos, permettrait de financer et de « faire face à la question européenne des réfugiés ».

Se rendant compte de l’échec de leur politique d’accueil et de son coût, la solution toute trouvée est de faire payer le peuple. En d’autres mots, c’est aux Européens de financer l’invasion de leurs terres et leur disparition.

À noter que l’idée d’une taxe sur les carburants, ou sur la TVA, avait déjà été soulevée en octobre de l’année passée. Mais elle avait rapidement été démentie par le gouvernement allemand, étant en contradiction avec les déclarations de Merkel qui assurait qu’il n’y aurait pas d’augmentation d’impôts résultant de sa politique.

Évidemment, la Suisse n’étant pas dans l’UE cela ne nous concerne pas. Du moins en théorie. Mais vu l’empressement de notre gouvernement à satisfaire les volontés de l’UE et toutes ses lubies, il ne serait pas surprenant que notre peuple soit appelé à y participer.

Les seuls propos sensés de Schäuble lors de cet entretien est d’admettre que « le problème doit être réglé au niveau des frontières extérieures de l’Europe », et lorsqu’il reconnaît que la Hongrie n’avait pas tout faux.
Mais la suite est affligeante. D’après le ministre des finances, lorsque la guerre en Syrie sera terminée, il va de soi que les « réfugiés » rentreront chez eux. Quand on sait que la plus grande partie de ces « réfugiés » ne fuient pas la guerre mais viennent en Europe pour profiter de ses largesses, croire qu’ils repartiront de leur plein gré est d’une naïveté – ou d’une mauvaise foi – impressionnante.

Les médias évitent d’en parler, mais il faut savoir que plus de 50’000 personnes sont arrivées en Allemagne entre le 1er et le 14 janvier, plus de 3’000 par jour. Des entrées enregistrées, et qui ne tiennent donc pas compte de toutes les entrées illégales. Nul doute que dès l’arrivée des beaux jours ces chiffres exploseront.

La « crise » n’est pas terminée, elle ne fait que commencer. Amis européens tenez-vous prêts !
RH39

Pour ceux qui maîtrisent la langue de Goethe, l’entretien est disponible ici :
http://www.sueddeutsche.de/…/bundesfinanzminister-wolfgang-…

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