Accord entre l’UE et la Turquie : affaire à suivre

Suite à l’entrée en vigueur de l’accord entre l’UE et la Turquie, le nombre d’envahisseurs arrivant en Grèce est en baisse (2’603 entre le 31 mars et le 6 avril) par rapport aux semaines précédentes.
Mais il ne faut pas se leurrer, cet accord est un fiasco. A peine plus de 300 personnes ont été renvoyées en Turquie depuis son entrée en vigueur, et les nouveaux arrivants s’empressent de déposer une demande d’asile en Grèce. Ce qui oblige les autorités grecques à examiner chaque demande individuellement alors qu’ils n’ont pas l’infrastructure pour le faire.

Comme prévu, c’est l’Italie qui voit le nombre d’arrivées augmenter. Avec l’arrivée du printemps et des conditions météo favorables, la Méditerranée reste une porte d’entrée privilégiée pour tous les « réfugiés » qui partent à la conquête de l’Europe. D’autant plus que les navires de Frontex, l’agence européenne censée protéger les frontières extérieures de l’Europe, se contentent d’observer et de signaler la présence de bateaux et n’interviennent que si ceux-ci chavirent (pour amener leurs occupants sur la terre ferme, non pas dans leur port de départ mais en terre européenne). Il suffirait pourtant d’intercepter ces embarcations, de reconduire leurs occupants à leur point de départ, puis de couler ces bateaux pour mettre un terme aux activités lucratives des passeurs. Ce qui est évidemment inenvisageable tant que nos gouvernements continueront à privilégier leur politique ethnomasochiste des portes ouvertes.

Et pourtant, certains pays s’en inquiètent. Constatant l’augmentation des arrivées en Italie, et surtout de l’origine de ces personnes (dans l’ordre : Nigeria, Gambie, Sénégal, Mali, Guinée – tous des pays en guerre…), l’Autriche a décidé de renforcer sa frontière avec l’aide de l’armée, craignant une arrivée massive d’envahisseurs depuis l’Italie.

Qu’en est-il de notre nation ? Le Conseil fédéral devra se prononcer prochainement sur un éventuel engagement de notre armée aux frontières. Mais on ne peut s’empêcher de relever les propos de Guy Parmelin, responsable du DDPS, dans son entretien accordé à 24heures : « A titre personnel, je n’aimerais pas devoir envoyer l’armée aux frontières ». Connaissant la fâcheuse tendance de notre gouvernement à se plier aux ordres et aux désirs de l’UE, on peut craindre le pire…

(http://www.krone.at/…/Jetzt_kommen_Afrikaner_-_keine_Kriegs…
http://www.24heures.ch/…/pJe-naimerais-pas-e…/story/14678802)

Articles similaires :