Par ailleurs, le Parlement sud-africain a donné le coup d’envoi, en février, d’une réforme de la Constitution afin d’autoriser l’expropriation sans compensation des terres agricoles au profit de la majorité noire.

Certains ne manqueront pas de relever que les Blancs n’ont rien à faire en Afrique et que ces terres appartiennent aux Africains. Certes, mais il faut cependant remettre les choses dans leur contexte. D’une part, à l’arrivée des fermiers européens ces terres étaient inoccupées, et elles ont été cultivées par ces familles pendant plusieurs générations. D’autre part, s’il n’y avait pas eu de Blancs en Afrique du Sud, il n’y aurait toujours aucune infrastructure dans le pays, ni hôpitaux, ni écoles, ni voies de communication.
Loin de nous l’idée de vouloir défendre le colonialisme, une répartition plus équitable des richesses est légitime. Cependant la voie qu’emprunte l’Afrique du Sud conduira au même désastre qu’a connu le Zimbabwe voisin, où une réforme agraire fondée sur l’expropriation brutale des fermiers blancs dans les années 2000 avait plongé le pays dans une crise économique dont il ne s’est toujours pas relevé.

Mais surtout les meurtres des fermiers blancs, perpétrés avec une cruauté et une sauvagerie inimaginables, s’apparentent à un vrai génocide. Mais là, pas un mot de la communauté internationale.

RH39
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