Petite histoire méditerranéenne.

Les médias nous reportent presque quotidiennement les naufrages et les drames en Méditerranée, mais il y en a peu pour ajouter que le nombre d’envahisseurs arrivant en Europe ne tarit point.

Les chiffres pour ce début d’année, selon l’OIM, sont en augmentation par rapport à la même période de l’année passée (222’291 contre 146’083 en 2015). On peut donc tabler sur l’arrivée d’un bon million de « migrants » en plus cette année.

Et force est de constater que nos gouvernements sont toujours aussi peu enclins à prendre des mesures.

Frontex, l’agence européenne censée protéger les frontières extérieures de l’Europe, se contente de secourir les naufragés pour les amener à bon port… en Europe évidemment.
Klaus Roesler, l’un des responsables de Frontex, est même allé jusqu’à affirmer que l’intensification des recherches et des sauvetages en Méditerranée a un effet imprévu, qui est de créer un appel d’air et d’augmenter les départs. Les candidats pour l’eldorado européen n’hésitent plus à risquer une traversée périlleuse, sachant qu’en cas de problème ils seront secourus et amenés en Europe.

Il n’est évidemment pas question de rester les bras croisés et de regarder ces embarcations couler sans intervenir. Il faut bien sûr les secourir, mais ensuite les ramener à leur port de départ. Il en va de même pour tous les bateaux affrétés par les passeurs qui devraient être interceptés et reconduits d’où ils viennent.

C’est la politique que l’Australie applique avec succès. Non seulement l’immigration illégale a drastiquement diminué, mais aussi le nombre de naufrages et de morts tragiques en mer.

Il est incompréhensible qu’une mesure aussi simple n’ait jamais été envisagée en Europe. Au lieu de cela on continue à ouvrir nos portes en fermant les yeux.

Réjouissons-nous, notre « enrichissement » culturel ne fait que commencer !

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