L’UE veut que ses juges décident de comment la Suisse a le droit d’appliquer la libre circulation des personnes.
La grogne grandit en Suisse contre l’UE qui, après avoir reçu gracieusement 1,2 milliards de francs de notre conseil fédéral, s’est permise de nous ajouter à la liste grise des paradis fiscaux et de nous restreindre l’accès aux bourses européennes.
Nos maîtres européistes ne comptent pas s’arrêter là et compte sur la Suisse pour accepter un nouvel accord institutionnel sans broncher, comme à son habitude. Pour mieux faire passer la pilule à la population, nos dirigeants nous promettent que les juges étrangers, payés par la commission européenne, n’auront leur mot à dire qu’en cas de divergences entre notre pays et l’UE dans 5 accords.
5 accords sur 120 que comptent les relations entre la Suisse et l’UE… ce n’est rien du tout !
Mais voilà qu’en regardant d’un peu plus prêt on se rend compte que ces 5 accords concernent, entre autre, l’immigration, les transports et l’agriculture !
L’alliance PDC-PLR qui domine notre politique nationale, est donc prête à sacrifier notre agriculture et notre politique migratoire aux décisions des juges de la cour de justice européenne pour que nos grandes entreprises puissent profiter un peu plus du marché extérieur…
Lorsqu’on sait que le pacte du Grütli, fondant la première alliance entre les cantons de notre pays, s’est forgé sur le rejet des juges étrangers, on peut sans crainte affirmer être gouvernés par des traîtres à notre patrie.