Frontaliers à Genève
Les derniers chiffres venant de l’Office fédéral de la statistique, recensent le nombre faramineux de 85’199 frontaliers, ce qui fait 26% de la population. En parallèle le taux de chômage ne cesse d’augmenter, puisqu’au plan national nous sommes en hausse de 2.6% à Genève, avec un nombre de chômeurs de 9’463 personnes. Le nombre de citoyens genevois touchant des prestations sociales en 2017 était de 70’509 personnes.
Lorsque l’on voit ces chiffres l’on ne peut que se demander, pourquoi est-ce que l’on préfère engager dorénavant des frontaliers, au lieu d’engager des Suisses?
Les causes sont multiples, depuis que la Suisse a voté OUI à 59.6% pour la libre circulation en 2009, cela a ouvert les portes aux frontières. Ensuite, fini le patriotisme de la population, l’individualisme a pris la place au collectivisme, ce qui fait que les grands patrons préfèrent économiser sur leurs employeurs et ainsi s’enrichir de manière indécente, au détriment des travailleurs suisses. Il y a également le problème des recruteurs aux ressources humaines, qui sont principalement composés de frontaliers, et qui vont bien évidemment engager leurs copains venant de l’autre côté de la frontière. Une nouvelle problématique va s’ajouter avec le CEVA, qui nous a coûté 1,567 milliard de francs. Les pendulaires vont pouvoir venir dorénavant plus rapidement.
Les faits montrent que tout est mis en œuvre pour privilégier le Français, tandis que le Suisse reste sur le carreau. A quand le bon sens collectif de notre nation?