Un grand défi…
L’islam n’est pas seulement une religion, c’est aussi une théocratie. Les lois et l’organisation de la société sont indissociables de la religion, étant basées sur la loi islamique (charia) incluse dans le Coran.
Contrairement aux autres religions qui admettent que leurs livres saints, bien que d’inspiration divine, ont été écrits par des hommes, le Coran est la parole d’Allah en personne. Parole révélée par l’archange Gabriel (Djibril) au prophète Mahomet qui la transmettra à ses disciples verset par verset, entre l’an 612 et l’an 632. Étant de nature divine, donc infaillible et intemporelle, toute critique est inconcevable et toute interprétation personnelle proscrite. La seule liberté réside dans son application plus ou moins stricte.
Croire que l’islam puisse être compatible avec la démocratie et la culture européenne, et qu’il s’adaptera à nos coutumes, relève d’un aveuglement complet ou d’une mauvaise foi évidente.
A ce titre les propos de Valls sont éclairants, il ne parle pas d’un processus naturel, qui va de soi, mais d’un « grand défi ». Qui est prêt à parier sur l’issue de ce grand défi ?
Tant que les musulmans seront en minorité sur nos terres, ils tiendront toujours un discours rassurant, un discours de paix et de respect de nos lois et coutumes. Mais qu’en sera-t-il le jour où ils deviendront majoritaires ?
Tous ne sont évidemment pas des terroristes, et nombre d’entre-eux n’aspirent qu’à vivre en paix. Mais quand ils seront en mesure de prendre le pouvoir en Europe, et que leurs coreligionnaires les plus fanatiques imposeront une charia stricte, les musulmans « modérés » adeptes d’un islam pacifique suivront le mouvement, par choix ou par contrainte. N’en déplaise aux chantres du « vivre ensemble » et à tous les padamalgamistes.
On n’en est pas encore là, mais force est de constater que la situation évolue rapidement. Quelques constatations : en Suisse, moins de 20’000 musulmans en 1970, plus de 300’000 en 2011. En France, le nombre de mosquées a quasiment doublé ces dix dernières années. En Angleterre, suite à une réforme du système juridique, des tribunaux islamiques sont accrédités à exercer la charia. Sans parler des cantines scolaires de plus en plus nombreuses à proposer un repas halal, des demandes pour que les piscines établissent des horaires séparés pour les hommes et les femmes, etc…
Reste une seule question : quelle société souhaitons-nous pour nos enfants ?
A chacun d’y répondre en son âme et conscience. Mais il ne faudra pas venir pleurer lorsqu’il sera trop tard.