Discours prononcé par un représentant de RH à l’occasion de la commémoration de la bataille de Grandson
« En l’année 1476, le duché de Bourgogne gouverné par le duc Charles le téméraire, est en pleine expansion. Nancy vient de tomber sous sa coupe et le roi de France Louis XI, se sentant menacé, conclu un accord anti-bourguignon avec les cantons suisses. Furieux,
Charles le téméraire tourne ses armées sur la solide garnison de Grandson occupé à cette époque comme le reste du pays de Vaud par les forces bernoises. Après 8 jours de sièges, la garnison de 400 hommes capitule avec la promesse du Duc d’obtenir la vie sauve.
Ils seront tous lâchement pendus aux arbres alentours ou noyés dans le lac de Neuchâtel.
20’000 confédérés constitués de contingents bernois, zürichois, lucernois, zougois, fribourgeois et Schaffousois se rassemblent à Neuchâtel aux cris de « Grandson ! Grandon ! » avec de s’y précipiter armée de leurs piques et de leurs hallebardes pour venger leur camarades assassinés.
Le matin du 2 mars 1476, les confédérés attaquent un camp avancé bourguignon déclenchant ainsi la bataille. A la puissante artillerie bourguignone répond les coulevrines bernoises. Aux charges de cavaleries du Duc, des piques de plus de 6 mètres que portent 20’000 suisses en formation compacte.
Après 3 heures de combat, les suisses faiblissent et Charles le téméraire en profite pour faire reculer ses troupes en plaine ce qui lui permettrait d’en finir plus rapidement avec les suisses. Cependant les troupes bourguignones ne comprennent pas les ordres de leur Duc et croient en une retraite ce qui les fait paniquer.
Au même moment des renforts suisses arrivent et prennent à revers l’ennemi en finissant de répandre la terreur dans les rangs bourguignons en faisant retentir les mugissements sauvages des cors des Alpes de la vache d’Unterwald et du taureau d’Uri.
Charles le téméraire laisse derrière lui un incroyable butin constitué de diamants, d’or et de tapisserie aux milles fleures.
La bataille de Grandson fût la première des trois défaites qui amenèrent l’effondrement du duché de Bourgogne. A Grandson Charles le téméraire perdit son or, à Morat son artillerie et ses meilleurs hommes et finalement sa vie à Nancy.
Aujourd’hui cette époque nous semble lointaine. La confédération se complait dans un esclavagisme mondialiste à peine dissimulé. L’histoire suisse n’est plus apprise dans les écoles. Un Röstigraben inquiétant se développe entre cantons romands et alémaniques. Les suisses de souches disparaissent à vue d’œil et notre armée n’est plus que l’ombre d’elle même.
Mais tant que nous vivrons, la Suisse vivra. Tant que nous vivrons, c’est l’âme de l’Europe qui survivra.
Malgré la répression, malgré les ténèbres de notre temps, gardons espoir, levons les yeux vers le ciel et chantons les exploits de nos pères.
Un jour nos chants retentiront dans la nuit comme les corps d’Uri et d’Unterwald à Grandson, les mondialistes sauront alors à leur tour que leur règne touche à sa fin pour laisser place à l’aube nouvelle. »