La cohésion nationale est actuellement en péril. Les échanges culturels entre les cantons alémaniques et romands s’amenuisent pendant que le röstigraben s’agrandit.

Les jeunes suisses ne font plus leur service militaire et nos étudiants privilégient les études à l’étranger plutôt que dans un autre canton.

Ces réalités font que notre cohésion nationale, et nos identités cantonales, volent en morceaux et se voient remplacer par une opposition linguistique entre latins et germaniques.

Il est urgent que les services de l’enseignement de chaque canton favorisent les échanges linguistiques et les projets culturels entre cantons afin que chaque Suisse soit capable de parler deux langues nationales.

Cette volonté du PLR et de l’UDC de sacrifier l’apprentissage de nos langues nationales au profit du marché international anglo-saxon est dangereux sur le long terme pour la survie de la Suisse.

http://www.laliberte.ch/news/suisse/zoug-etudie-la-suppression-du-francais-406234