La Suisse est-elle le 51ème État des États-Unis d’Amérique ?
On peut légitimement se poser la question lorsqu’on constate la soumission complète de notre gouvernement à la volonté américaine.
Dernier exemple en date, l’affaire Edward Snowden.
Cet informaticien américain avait révélé au grand jour en 2013 le programme de surveillance de masse mondial mise en place par les USA.
Edward Snowden demanda l’asile à la Suisse qui l’a refusa après un court entretien du Conseil Fédéral avec l’ambassadrice américaine Suzi Levine le 19 septembre 2014.
Pire que ça, le Conseil Fédéral décida même d’abandonner l’enquête sur l’espionnage de nos institutions par les USA car il y aurait eu «une absence de soupçons concrets d’une action répréhensible» !
Tout le monde sait très bien que les États-Unis utilisent une partie des antennes de Loèche en Valais pour leur système d’espionnage en plus du fait qu’ils possèdent une station d’écoute clandestine sur le toit de leur mission diplomatique genevoise.
Parler de manque de soupçons pour expliquer cette lâcheté face à l’ogre américain est ridicule.
Notre pays a bien changé. En 1838 la Confédération était prête à entrer en guerre contre la France pour protéger Napoléon III, réfugié en Thurgovie. La crise est allée jusqu’à une mobilisation militaire française à nos frontières et nous échappâmes à la guerre uniquement car Napoléon III préféra nous quitter plutôt que d’être responsable d’un conflit.
La confédération sortie la tête haute de ce bras de fer.
Aujourd’hui nos dirigeants accueillent des milliers d’immigrés économiques sous un faux motif de « réfugié » mais refusent d’en accueillir un vrai au risque de déplaire à l’Oncle Sam.
Autres époques, autres mœurs…