L’amour doit-il vraiment être libéral ?
À en croire les Jeunes PLR, oui. Cette question demande pourtant une légère réflexion : qu’est-ce qu’être libéral ?
Contrairement au fameux adage, « la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres », une société libérale ne pose comme limite à la liberté que des facteurs économiques. En effet, dans un monde dirigé par l’argent et la croyance utopique au couple offre et demande (alors que celles-ci sont bien entendus manipulées à la guise de l’oligarchie en étant crées ou éradiquées de manière aussi artificielle que rapide), le seul fil rouge de l’existence est l’augmentation exponentielle de la croissance à travers l’intensification sans fin de la consommation. Partant de cette réalité, il est alors aisé de comprendre quels intérêts servira un amour « libéral ».
De la même manière que le chantage au soutien financier des entreprises en difficulté suite à la crise du COVID a servi à imposer une loi inique, le paravent qu’est le mariage pour tous nous réserve bien des surprises que l’on ne remarque qu’une foi passée l’envie de voter oui pour ne pas être taxé (une fois de plus) d’homophobe.
L’initiative sur laquelle nous allons voter ce dimanche 26 septembre est en effet beaucoup plus perverse qu’il n’y paraît au premier abord. En plus de la disparition du partenariat enregistré dont nous avons parlé dans un article précédent, les initiants veulent :
• faciliter la naturalisation des partenaires étrangers,
• autoriser l’adoption pour les couples homosexuels,
• ouvrir la procréation assistée aux couples lesbiens,
• et tout ça en violant la Constitution suisse.
Beau programme n’est-ce pas ? Passons à l’étude de ces différents points.
La question de la naturalisation facilitée se passera déjà de tout commentaire. C’est non.
L’élargissement de l’adoption est une preuve de soutien au trafic d’enfants. Les scandales du Brésil, du Sri-Lanka et du Guatemala (pour ne citer qu’eux) ne sont-ils pas suffisants pour démontrer les activités criminelles se déroulant dans les coulisses de la mascarade humanitaire ? L’adoption d’enfants étrangers devrait être interdite pour des raisons légales (impossible de démêler le vrai du faux dans les orphelinats) et éthiques (c’est à la fois arracher un enfant à ses parents ou à son pays, en plus de contribuer au métissage de l’Europe). Mais dans un monde libéral, l’enfant est une marchandise comme une autre et l’interdiction de son trafic n’y a donc pas sa place.
En ouvrant le don de sperme aux couples de femmes, c’est la boîte de Pandore qui est allègrement retournée et secouée aux quatre vents. La loi Suisse actuelle l’autorise uniquement pour les couples souffrant d’un point de vue médical. Transformer une exception en généralité n’est pas une bonne idée, encore moins dans ce cas là ! Au nom de la sacro-sainte égalité (qui n’est que la dominance de l’artificiel sur le naturel) la biologie humaine est allègrement violée. Vous ne pouvez pas avoir d’enfant car votre mode de vie (choisi ou non) va à l’encontre de la mission de tout être vivant (la reproduction) ? Aucun soucis, le « progrès » vous offre la solution !
Si ces changements ne vous paraissent pas si dramatiques au bout du compte, respirez un grand coup et réfléchissez deux minutes.
Dans le monde actuel, céder aux revendications d’une minorité c’est mettre le doigt dans un engrenage infernal. Ne soyez pas stupide, ce ne sont que des étapes dans un agenda qui se dévoile de plus en plus : la sacralisation de l’individualisme pour mieux servir la finance. Vous avez droit à tout, tant que vous rapportez de l’argent à vos maîtres. Une envie, un désir particulier ? Tout est possible tant que vous restez esclave du système.
Imaginons un instant, de manière aussi folle que l’était l’évocation du pass COVID par les horribles-méchants-nazi-complotistes au début de la crise, les années à venir. Disparition des termes homme et femme pour ne pas heurter la sensibilité de l’infâme masse grouillante et pestilentielle de la nouvelle génération LGBT, ouverture d’un commerce officiel d’enfants (non-blancs bien sûr) sous l’égide de l’Union (anti-)Européenne, ventres de femmes du tiers-monde loués par des cosmopolites adeptes du libre-échange afin de porter leurs enfants, voir même les élever afin qu’ils puissent continuer à vaquer à leur occupations mercantiles sans avoir de la marmaille dans les pattes, métissage définitif et irréversible des derniers autochtones européens repérés grâce à l’absence de puce GPS sous-cutanée, interdiction de la famille traditionnelle (un papa, une maman, des enfants) car trop discriminatoire envers les déficients du monde entier, etc.
Cela ne vous fait pas rêver espèce de vieux réac ? Alors votez NON au mariage pour tous !
RH63