Initiative « light », ou la preuve que nos politiciens se moquent totalement du peuple !
Retournons un instant aux sources de cette farce.
Le 9 février 2014, les Suisses acceptèrent l’initiative « Contre l’immigration de masse ». Cette initiative demandait quelque chose de simple et de tout à fait réalisable: remettre des quotas aux frontières.
Ceux-ci devaient être fixés par l’économie selon ses besoins et auraient pu être modifiés quand celle-ci le souhaitait.
Sachant que l’économie dirige la politique de notre pays, il ne fallait pas s’attendre à des changements révolutionnaires. Et pourtant ! Cette initiative mettait en avant quelque chose d’absolument inacceptable pour les mondialistes du système politico-médiatique. Le retour d’une parcelle d’indépendance à notre nation !
L’Union-européenne fit les gros yeux et se dit « préoccupé » par cette votation. Les fonctionnaires mondialistes qui nous dirigent transpirèrent alors à grosses gouttes et cherchèrent par tous les moyens une solution acceptable par leurs maîtres européistes.
Après deux ans de recherches infructueuses les voilà revenus avec un texte n’ayant plus rien à voir avec celui du 9 février ! Celui-ci a comme but de plaire à Bruxelles tout en faisant croire aux Suisses qu’on se soucie de ses problèmes.
Jugez-en par vous même: « En cas de forte immigration, le Conseil fédéral pourrait obliger les employeurs à communiquer les postes vacants aux offices régionaux de placement afin que la main d’œuvre résidente soit informée d’abord. »
Les quotas ? Disparus !
La préférence nationale ? Inexistante !
Cette loi demande simplement qu’en situation exceptionnelle de forte immigration (ah car ce n’est pas le cas en ce moment ?) les gens habitant en Suisse (vous avez bien lu: on ne parle pas de Suisses mais de gens résidents en Suisse) soient informés avant les gens vivant en Bulgarie des places d’emplois vacantes près de chez eux.
Ce texte scandaleux pour notre souveraineté a été validé par les traîtres siégeant au parlement, malgré l’opposition de l’UDC, dont venait pourtant l’initiative du 9 février, et présenté aux représentants de l’UE avant validation.
Nous en sommes là… Notre pays qui a été fondé autour de l’idée de liberté de nos cantons face à nos grands voisins est rabaissé au point de sacrifier son essence même en se prosternant devant ceux-ci.
Mais même ce texte vide ne suffit encore pas à l’UE qui se dit inquiète de ne plus pouvoir profiter de notre marché de l’emploi comme avant…
Que vont faire nos politiciens pour remédier à ça ? Préparer une initiative « ultra-light » ? Abolir les votations populaires ? Dissoudre la Suisse ?
Le système politique suisse n’est pas adapté à l’époque que nous traversons. Il favorise les médiocres et écrase les justes. Ce résultat nous empêche de négocier d’égale à égale avec l’UE et nous condamne à la prostitution face aux puissants.
Il nous faut rénover l’Etat afin de le libérer des mains étrangères et de lui rendre son indépendance.
À bas la médiocratie ! Vive Résistance Helvétique !
RH 14