De sages paroles.
Les mots de Gabriel Galice, président de l’Institut de recherches pour la paix de Genève, à propos de l’attentat de Nice :
« L’arrière plan de cette situation dramatique, c’est d’abord la politique internationale. Je crois que les deux gros problèmes dont l’Europe est porteuse actuellement […] c’est d’une part les flux de réfugiés et d’autre part les actes terroristes. Et ces deux séries de faits sont les conséquences directes des erreurs de politique internationale et des ingérences militaires qui ont été commises en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie. L’imprévu des stratèges c’était de dire oui il y aura des dommages, il y aura des morts sur place, il y aura des troubles mais ça sera loin de nous. Ce qui était totalement imprévu c’est que maintenant ce serait sur notre sol que la riposte aurait lieu […] Les crises nous les avons créées, l’État Islamique nous l’avons fabriqué. Regardez d’où viennent les gens de l’État Islamique, le noyau de base ce sont des officiers, sous-officiers et soldats de l’armée de Saddam Hussein qu’on a mis au chômage, c’est quand même d’une bêtise sans nom ! Maintenant ils passent par la Libye parce qu’on a détruit la Libye. Et invoquer la responsabilité de protéger c’est pas adapté à l’ingérence militaire dite humanitaire. La responsabilité de protéger elle protège les populations, éventuellement avec des zones d’exclusion aérienne, éventuellement avec d’autres mesures de ce type-là, mais elle ne permet pas de faire la guerre et surtout pas de renverser un régime ! »
Des paroles éclairées, que l’on entend que rarement dans les médias traditionnels. Nous avions déjà parlé de la responsabilité des États-Unis – et des gouvernements européens à leur botte – qui ont permis et soutenu la création d’Al-Qaïda puis de l’État Islamique.
Comme nous l’avons dit dans notre publication de vendredi suite à cet attentat, l’heure est venue de demander des comptes à tous les responsables.
Mais il est clair que les gouvernements européens ne reconnaîtront jamais leur responsabilité. Bien au contraire, plus les attentats se multiplieront et plus ils en profiteront pour surveiller et museler la seule opposition qu’ils craignent vraiment : les nationalistes, les identitaires, les enracinés. En d’autres termes tous ceux qui s’opposent au mondialisme et à l’égalitarisme, tous ceux qui refusent le monde uniforme et multiculturel que nos élites veulent nous imposer. Un monde de consommateurs n’ayant plus de racines ni d’autres valeurs que l’individualisme et le confort personnel. Un monde de moutons serviles et dociles.
Il est temps de nous réveiller, et surtout de nous unir autour des valeurs qui nous sont communes : la défense de notre terre, de notre identité et de notre culture.
Avant qu’il ne soit trop tard !