Black Lives Matter : De l’art d’interpréter les chiffres.
Les États-Unis sont (à nouveau) au bord d’une guerre raciale après la mort de deux Afro-Américains tués par les forces de l’ordre.
Nous ne nous étendrons pas sur ces événements tragiques, ni sur la mort de cinq policiers assassinés en représailles par un sniper.
Mais intéressons-nous plutôt au discours qui nous est servi par les médias. Selon l’article de la RTS les faits sont clairs : « Depuis le début de l’année, au moins 571 personnes ont été abattues par un agent de police aux États-Unis. Parmi elles, on retrouve une nette surreprésentation de la population afro-américaine ». Le message sous-jacent étant que les Noirs sont les victimes d’une police raciste.
En effet, au premier abord, les Afro-Américains victimes de la police sont surreprésentés par rapport à la population totale. Mais cet article omet de mettre ces chiffres en relation avec le nombre de violences et d’homicides perpétré par chaque communauté.
Un article publié dans le Washington Times en avril 2015 (intitulé « La police tue plus de Blancs que de Noirs, mais les morts des minorités suscitent plus d’indignation ») le démontre clairement. Si l’on ajuste le nombres de personnes tuées par les forces de l’ordre, selon leur origine ethnique, d’après le nombre d’homicides commis par chaque ethnie, les Blancs sont statistiquement 1.7 fois plus souvent victimes de la police que les Noirs.
« Black lives matter » quand un Noir est tué par un policier, mais ne comptent pas lorsqu’ils s’entre-tuent quotidiennement. Pas d’émeutes non plus lorsque la victime est blanche.
Attention donc aux chiffres et aux discours des médias, aux ordres de la bien-pensance, dont le but est de culpabiliser toujours plus les « méchants blancs » tous racistes et coupables de tous les maux.
http://www.washingtontimes.com/news/2015/apr/21/police-kill-more-whites-than-blacks-but-minority-d/