Les universités, une grande tradition européenne

Comme vous avez certainement pu le voir dans les médias récemment, nos voisins et amis français sont au proie à de grands troubles dans leurs universités. En effet, les étudiants gauchistes y organisent des blocages et d’autres actions afin de protester, entre autre, contre le principe de sélection. Leur combat pour une société nivelée par le bas et médiocre paralyse ainsi des milliers d’étudiants talentueux et sérieux souhaitant apprendre et réussir, des étudiants qui restent fidèle aux principes d’origine des universités européennes dont la genèse remonte au Moyen-Âge.

Il est nécessaire, ici, de rappeler la riche histoire des universités européennes ainsi que les objectifs, louables, de leur création. D’autant plus qu’en Suisse, nos universités sont elles aussi infestées d’étudiants gauchistes paresseux qui, entre leur 6 cours et demi par semaine, trouvent le temps de se réunir pour organiser des syndicats et des actions « révolutionnaires » pendant que leurs anciens camarades de primaire suent sur des chantiers ou font face à des patrons exigeants aux bureaux.

Héritières des académies grecques réservées à l’élite de l’élite, les universités sont nées en Europe au cours du 11e siècle, parallèlement aux institutions d’enseignement du monde iranien, même si le terme « université » n’apparaîtra lui que deux siècles plus tard. Les premières universités voient le jour en Italie actuelle, à Bologne et à Salerne où une faculté de médecine est attestée en 1088 déjà. Puis naîtront quelques années plus tard, Oxford en Angleterre, puis Parme et Modène en Italie ainsi que les premières universités parisiennes. Au début du 14e siècle, des universités ont ouvert dans toute l’Europe occidentale et fleurissent en Espagne, au Portugal, en France, en Angleterre et partout ailleurs. En 1348 et en 1364 naîtront les premiers universités d’Europe centrale à Prague et à Cracovie.

En Suisse, on n’échappe pas à cette multiplication d’institutions et ainsi celles de Bâle furent fondées en 1459, celles de Zürich en 1525 et encore celles de Lausanne en 1537.

Ainsi, à la fin du 16e siècle, rares sont les grandes villes européennes dépourvues d’universités. On y étudiait la médecine, la philosophie, le droit canon et la théologie, la grammaire… Des cours étaient dispensés par des grands maîtres puis s’en suivaient des débats ouverts pour lesquels il fallait une grande maîtrise des sciences et de la grammaire. Les étudiants venaient des quatre coins de l’Europe pour étudier dans les institutions les plus prestigieuses et y écouter les plus grands spécialistes. On y cultivait l’excellence, la pluridisciplinarité, la libre pensée et on y étanchait sa soif de culture. En parallèle, des bibliothèques furent construites dont certaines sont aujourd’hui des pièces maîtresses de notre patrimoine européen.

Il n’est donc pas étonnant qu’aux lendemains de la meurtrière Révolution, en France, la nouvelle République décida d’abolir les universités. Napoleon et l’Empire les restaureront. Au cours du 19e siècle, les universités continuent de se développer, particulièrement en France et en Allemagne actuelles, les disciplines enseignées se multiplient et des facultés ouvrent désormais dans le monde entier nous livrant la plupart des grand intellectuels et scientifiques de l’époque contemporaine.

Désormais beaucoup d’institutions séculaires en Europe sont devenus des repaires de professeurs et d’étudiants marxistes. Ces universités, autrefois bassin d’excellence, de culture et de savoir sont désormais remplacées par des bâtiments ultra-modernes et sans âme où pullulent des gauchistes sales et médiocres sans grandes perspectives d’avenir.

Il est grand temps de redorer le blason de cette tradition presque millénaire que représente les universités européennes et d’y cultiver à nouveau l’excellence et la libre pensée afin que puisse y naître l’élite intellectuelle de nos nations et non des chômeurs trotskistes aux cheveux gras !

RH12

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