Prise de position face à la prise d’otage du 8 février 2024
À l’heure de l’hégémonie des réseaux sociaux et à l’heure où chacun donne son avis, la vie des forces de l’ordre et de nos concitoyens vaut-elle moins que celle d’un criminel étranger armé et menaçant ?
La question peut paraître grotesque à poser, mais au regard des réactions de certains adhérents de partis politiques que nous ne citerons pas, mais que vous connaissez que trop bien pour leurs réactions emprises d’émotionnel et de positions à sens unique, elle semble cependant légitime.
Pour rappel, le 8 février 2024, un requérant d’asile, muni d’une hache aiguisée par ses soins et d’un marteau, a pris en otage plusieurs personnes dans le train Travys entre Sainte-Croix et Yverdon-les-Bains. Lors de son acte de folie, cet individu, reconnaissant envers nos bons hospices, a notamment ligoté un otage et placé le tranchant de son arme à plusieurs reprises sous la gorge d’un des participants amenés, bien malgré lui, à prendre part à ses revendications contre l’atrocité de l’accueil gracieusement fourni par notre pays, accueil qui, selon lui, semble être bien pire que les conditions de vie de son pays d’origine qu’il a été forcé à abandonner.
Suite à ces événements et aux prises de positions de plusieurs représentants de la gauche, accusant un racisme systémique bien ancré dans notre pays et nos institutions, Résistance Helvétique affirme son soutien sans faille à nos forces de l’ordre et dénonce les réactions insultantes de ces politiciens malhonnêtes envers notre population et notre pays.
D’une part, il est important de constater que l’action menée à Boudry par nos militants¹ s’est avérée être un avertissement pertinent du péril que sont les centres d’accueil de requérants d’asile pour notre population ainsi que pour notre quiétude tant enviée par nos voisins.
D’autre part, nous dénonçons l’indignité des réactions de la gauche. D’une façon symptomatique et répétée, les élus socialistes, comme à leur habitude, n’ont pas hésité à réagir sur le coup de l’émotion à cet événement tragique, dénonçant notamment la soi-disante brutalité de nos forces de l’ordre ainsi que leur volonté de tuer « de l’immigré » de manière intentionnelle et institutionnelle. Cela sans même une once d’empathie à l’endroit des victimes qui, pour rappel, on été séquestrées pendant plus de quatre heures à l’intérieur du train. Ceci démontre un réel mépris pour les victimes, les faisant même passer pour des complices de la folie de l’auteur de cette tentative d’assassinat. Défendre un assaillant armé aux intentions belliqueuses au détriment du citoyen payant ses impôts, révèle les limites de l’idéologie mortifère socialiste et du peu de considération qu’ils ont à l’égard de la masse salariale qui finance, bien malgré elle, les dérives toujours plus idéologiques des nantis de la gauche.
En outre, nous tenons à féliciter tout particulièrement nos forces de l’ordre pour leur travail exemplaire tout au long de l’intervention, travail qui a permis d’éviter un drame d’ampleur pour notre nation. Ainsi, grâce à leur efficacité et à leur professionnalisme, aucun blessé n’est à déplorer parmi les otages. Il est également à souligner que l’article du Blick interrogeant un des otages, révèle que nos forces de l’ordre ont respecté la procédure à la lettre en entamant dans un premier temps une procédure de négociation avec le preneur d’otage afin de désenvenimer la situation. À de nombreuses reprises les négociations ont été entreprises avec l’individu mais sont malheureusement restées infructueuses. Comme le démontrent les premiers témoignages des victimes, nos policiers n’ont fait usage de la force qu’en dernier recours et en respectant les principes de proportionnalité et de légitime défense.
Nous adressons donc aux élus de la gauche censés représenter notre peuple une question pertinente, à savoir, quelle aurait été leur réaction s’ils avaient été eux-mêmes dans ce train, ou un de leur proche ? Auraient-ils souhaité que la police réagisse différemment ? Aurait-il été souhaitable qu’au lieu de neutraliser l’assaillant, la police ait « tiré à blanc », donnant au forcené l’occasion de blesser un otage ou un policier ? Ou pire, auraient-ils préféré que la police se contente d’attendre que le forcené se calme hypothétiquement par lui-même ou passe à l’acte ?
Pour conclure, nous ne souhaitons pas que, comme en France ou dans les autres pays voisins, ce genre d’événement devienne un fait divers quotidien auquel nous devrions nous adapter. Nous voulons que la Suisse reste un pays sûr où nos enfants peuvent prendre le train sans le risque de se faire attaquer par un requérant d’asile. Nous demandons donc à la classe politique de faire son devoir et de prendre des mesures pour que cet événement ne se reproduise plus jamais.
1 https://resistance-helvetique.org/actions/action-banderole-a-boudry%E2%80%AF-complet%E2%80%AF/
RH106