Nouvelles lois imposées en 2018 : de l’adoption homosexuelle aux courtes peines de prison.
Le journal 24 Heures du 28.12.2017 nous a donné un aperçu de l’avenir en Suisse, par l’explication de nouvelles lois, toutes fraîchement sorties des chapeaux des parlementaires à Berne, qui entreront en vigueur dès le 1er janvier 2018.
Droit d’adoption de l’enfant du partenaire par les couples homosexuels ou en partenariat enregistré:
Tout d’abord, un article sur les modifications de lois en Suisse. Berne a décidé de modifier la loi actuelle sur l’adoption, afin de permettre l’adoption aux personnes vivant en partenariat enregistré, y compris aux personnes homosexuelles. Pour ces derniers l’autorisation ne concerne que l’adoption de l’enfant biologique que le partenaire aurait eu dans le passé, et non l’adoption de n’importe quel enfant. Toutefois, cette pirouette de la loi sur l’adoption est une première ouverture vers l’autorisation de l’adoption au sens global par des couples homosexuels. De plus, la durée de vie en ménage commun minimale a été abaissée de cinq à trois ans, et l’âge requis de 35 à 28 ans. Cette nouvelle loi nous est imposée, au même titre que la prétendue « évolution des mentalités » ou les tentatives de dépénalisation de l’inceste (2013). Nos dirigeants actuels nous imposent donc d’ouvrir la porte – et de décriminaliser – des pratiques qui banaliseront ensuite d’autres pratiques toujours plus perverses, il s’agit de savoir maintenant jusqu’où nous allons l’accepter. L’adoption d’un enfant par un couple homosexuel: peut-être, mais pour en faire quoi ?
Durée de séjour pour obtenir la nationalité réduite de 12 à 10 ans, mais durcissement des conditions de naturalisation:
Désormais, le temps de séjour pour obtenir la nationalité Suisse est réduit de 12 à 10 ans, et la loi acceptée par le peuple le 12 février 2017 sur la naturalisation facilitée des troisièmes générations entrera en vigueur dans le courant de l’année. Pour contrer ce bradage de passeports, la procédure de naturalisation sera désormais limitée aux détenteurs d’un permis C au minimum, et durcie en matière de compétences linguistiques minimales requises.
Courtes peines de prison:
10 ans après l’introduction des jours-amendes, la mise en place de courts séjours en prison a été facilitée, afin de permettre plus facilement la condamnation réelle en dépit des condamnations « sur le papier ». Les « juristes progressistes » (dixit le 24 Heures) fustigent cette nouvelle « atmosphère sécuritaire de type tolérance zéro ». Nous devons à la fois nous réjouir et craindre cette modification qui, bien qu’elle puisse dissuader quelques petits criminels, tend de plus en plus vers une forme d’état policier qui peut se retourner contre d’honnêtes citoyens dont les actions ne seraient pas appréciées par le pouvoir en place.
Autres lois:
Parmi les autres modifications on peut encore citer : la baisse de la TVA de 8 % à 7.7 %, la facturation minimale pour une consultation médicale passant de 30 minutes à 20 minutes, l’augmentation des subsides aux assurances-maladie pour les revenus modestes (dès 12 % du revenu net du ménage), un système de plafonnement pour les loyers vaudois, ou une obtention facilitée d’autorisations pour faire certaines rénovations de bâtiments.
Synthèse:
Bien que certains détails de ces modifications de lois puissent faciliter effectivement la vie de certains de nos concitoyens, nous constatons généralement que le fond des choses ne change pas : on laisse le droit à la « démocratie directe » de s’exprimer sur des sujets qui ne sont que des miettes, alors que les plus hautes castes politiques se réservent le droit de façonner le reste du gâteau helvétique. Nous constatons une fois de plus que nous n’avons plus notre mot à dire sur les législations sensibles qui nous permettent réellement de nous auto-déterminer sur la nature de notre Pays : on nous laisse notre libre arbitre sur des sujets mineurs, ou alors on déclare que la mise en place d’une loi acceptée par le peuple « n’est, finalement, pas faisable » (cf. 9 février 2014 sur l’immigration).
Mais rassurez-vous, les journaux et les futures élites universitaires de demain sont là et travaillent d’arrache-pied sur les problématiques de demain ! En effet, le même 24 Heures du 28.12.2017 nous apprend, à la une, que les étudiants en français vont avoir droit à un semestre « très sérieux » sur la série TV Kaamelott pour « décortiquer le langage si particulier du roi et de ses chevaliers, comme les phrases sans queue ni tête de son compère Perceval ». Peuple Suisse, ne vous inquiétez pas, on s’occupe de vos priorités avec l’argent du contribuable !
Comment agir ?
Nous vous invitons à pratiquer l’auto-détermination dans vos propres vies, dans la mesure du possible, et à ne pas accepter de vous faire envahir au quotidien par des concepts qui vous sont imposés, que ce soit au travail, dans votre famille, ou dans vos cercles d’amis, sous prétexte qu’ils seraient votés par le Peuple et donc bénéfique à notre nation. Car ils ne le sont plus, et leurs défenseurs sont souvent ceux qui méprisent le plus notre peuple et notre liberté. Le salut de la Nation réside dans l’âme du Peuple !
Sources :
– « 24 Heures » du 28.12.2017, édition papier
– https://24heures.ch/articles/5a45f9f8ab5c370ea0000001