Nouveau régime financier 2021: une voie sans issue ?
Nous sommes appelés à voter le 3 mars prochain sur un sujet dont personne ne parle en cette période de campagne: le « nouveau régime financier 2021 ».
Qu’est ce que ça signifie ? Il s’agit de laisser au gouvernement le droit de continuer à percevoir la TVA et l’impôt fédéral direct jusqu’en 2035. Tous les partis appellent à voter oui à cet objet sans discussion. Alors pourquoi voter ? Tout simplement car ces impôts, rapportant plus de 40 milliards de francs chaque année à l’Etat, n’étaient à la base pas fait pour durer.
Le gouvernement a donc l’obligation de demander à la population chaque 15 ans de bien vouloir accepter de continuer à payer sans réagir. Peut-on réellement appelé ça une mesure démocratique lorsqu’on sait que nos dirigeants ne proposent absolument aucune alternative à ce système financier ?
Ils ne nous laissent donc pas le choix que de valider leurs décisions ou de voir la Suisse tomber en faillite.
Pourtant d’autres solutions pourraient exister si nos politiciens faisaient preuves d’un peu plus d’imagination.
Résistance Helvétique propose de remplacer la TVA et l’IFD par une taxe de 0,2% sur tous les paiements électroniques. Cette taxe frapperait tous les paiements réalisés par carte de crédit électronique (essence, restaurant, etc…) mais aussi les achats d’actions et d’obligations.
Il suffirait de prendre 0,2% sur chaque transaction pour obtenir 200 milliards, soit davantage que l’ensemble des impôts perçus en suisse, qui est de l’ordre de 170 milliards. Une telle taxe, si elle était introduite, pourrait théoriquement remplacer tous les impôts actuels et permettrait de simplifier le système fiscal. Cela pourrait délester l’économie d’activités qui lui sont néfastes comme le trading à haute fréquence.
Ce changement de régime financier permettrait aux entreprises et aux privés d’épargner énormément d’argent qui pourrait être ensuite réinvesti massivement dans notre économie.
Une telle mesure n’est malheureusement pas prête d’arriver vue les liens étroits qui lient nos politiciens bourgeois avec la haute finance internationale.