Martigny, cette ville aux dix-sept horreurs monumentales qui ornent ses ronds-points.
Le Nouvelliste a produit un article revenant sur chacune des dix-septs « oeuvres d’art » offertes par Léonard Gianadda. On y apprend que le conseil municipal a, à chaque fois, accepté les propositions du mécène sans broncher et que les martignerains seraient tous ravis de celles-ci.
Le journal ne cite étrangement aucun habitant pour confirmer ses propos.
Pas étonant. Il suffit de parler avec la population pour se rendre compte que la majorité des gens trouve la plupart de ses ronds-points laids et inapropriés.
L’art moderne est réservé à une minorité d’initiés. Ces ronds-points ont plus leur place dans une gallerie d’art qu’au beau milieu d’une ville où leurs oeuvres n’évoquent rien de l’histoire ou de l’identité de la ville.
Martigny s’enlaidie et les politiciens se taisent pour ne pas froisser ses mécènes. L’argent est roi au dépend de l’esthétisme.