L’UDC renvoie le responsable des ses jeunesses neuchâteloises après une attaque médiatique.
Comme le dit le dicton, on juge un arbre à ses fruits. Ce n’est visiblement pas l’avis de l’UDC suisse qui a décidé de renvoyer un de ses jeunes responsables neuchâtelois après qu’un journal alémanique ait découvert que celui-ci porte un tatouage sur son avant-bras.
Ce tatouage « mein Ehre heisst Treue » (mon honneur s’appelle fidélité) était à l’époque la devise de la SS. Mais avant d’être repris par l’ordre noir, les valeurs de cette devise sont avant tout celles des soldats suisses ayant combattu dans toute l’Europe jusqu’au XIXème siècle. « Honneur et fidélité » étaient en effet les mots inscrits sur les bannières des Suisses ayant combattu aux Tuilleries, en Espagne ou encore sur la Bérézina.
Ces valeurs d’honneur et de fidélité sont, bien entendu, devenus des mots réservés au vocabulaire des « extrémistes » et des « nazis » dans une société commandée par le vice et la lâcheté.
Le porteur de ce tatouage a bien essayé d’expliquer aux journalistes qu’il s’agissait que d’une erreur de jeunesse et qu’il avait toujours servit fidèlement son parti sans aucun heurte ni extrémisme. Son casier vierge n’a pas servit à calmer les dirigeants de son parti qui l’ont exclu, sans discussion, car soucieux de plaire à une presse qui leur crache régulièrement au visage.
Nous lui déclarons tout notre soutien dans ces moments difficiles et espérons le revoir un jour en première ligne pour défendre notre confédération contre les ennemis de l’honneur et de la fidélité.