Compte-rendu de la rencontre du Parti Nationaliste Suisse à l’Aquila le 15.02.2020.
Invités par Résistance Helvétique le samedi 15 février 2020 dans le local de l’Aquila, plusieurs militants, cadres et responsables du Parti Nationaliste Suisse sont venus pour présenter leurs activités dans la salle principale du caveau associatif, avec son authentique cachet du XVIIIème siècle.
Dès sept heures sonnantes, le président et fondateur du P.N.S. Philippe Brennenstuhl commença par dévoiler quelques saillances de son parcours personnel, oscillantes entre ses affinités électives et de riches expériences professionnelles, tâchant par-là d’expliquer des positions fermes et un engagement déterminé, du haut de ses soixante-quatre ans.
A travers son discours, l’occasion se présenta alors de replonger dans l’histoire politique de notre petit pays, aussi dans son cadre international si déterminant, analysant les diverses étapes puis décomptant, causes et conséquences toujours plus graves de nos pertes de souverainetés jusqu’à ce désolant tragi-comique spectacle du titytainment qui nous affecte tous à présent.
Ainsi fut-il évoqué autant d’éléments géopolitiques, diplomatiques, juridiques et financiers, cela parfois jusqu’à la controverse, qu’il serait rédhibitoire de commencer à les lister ici : la plupart d’entre eux devrait être source de méditation et de pensée stratégique.
Ensuite, c’est Jérémy Oguey, jeune vice-président du Parti Nationaliste Suisse, qui prit la parole afin d’énoncer une expérience politique certes plus courte mais tout aussi engagée : il insista sur l’aspect revendicatif de cette appartenance politique radicale jusque dans les milieux professionnels qui la tolèrent (encore).
Le rejet de l’anonymat ou pseudonymat pour les membres du P.N.S. est un des points qui semble différer fondamentalement de Résistance Helvétique. En effet, R.H. a toujours été prête à garantir le respect de la discrétion des membres, cadres, responsables et militants qui le souhaitent, proposant ainsi l’usage de pseudonymes.
Cette stratégie issue du (vrai) journalisme d’investigation (lanceurs d’alertes/whistleblowers), du trolling et du hacking, permet d’éviter les conséquences inattendues que des idées et affects personnels peuvent avoir sur le gagne-pain du citoyen, soit sur la vie professionnelle et son milieu parfois hostile, tandis que tant de carrières sont quotidiennement « cramées », si-ce-n’est calcinées sous la pression du clanisme politique en entreprise.
Humbles pèlerins en quête d’une civilisation européenne solaire régénérée pour un orbis mundi restauré, nous privilégions avant tout une démarche impersonnelle, visant à développer des disciplines techniques pour conquérir un Style, un Style d’Hommes et de Femmes capables d’inspirer l’avenir.
Certes, autant ces méthodes pourraient passer pour risiblement nostalgiques d’un idéalisme obsolète, mais nous semblent bien rester en tout cas valables pour un mouvement de résistance culturel lorsqu’il n’est pas seulement réactionnaire et s’essaie à briser les tabous de la Pensée Unique/Mainstream, jusqu’à déchaîner la controverse sur d’essentiels sujets qui fâchent, autant l’idée d’anonymat ou de pseudonymat pour des candidats à des élections démocratiques est inappropriée, et même ridicule.
Jérémy Oguey aborda encore diverses nouvelles orientations stratégiques que le Parti Nationaliste Suisse prévoit de mettre en œuvre prochainement, prétexte à débuter des échanges et partages entre R.H. et le P.N.S., jusqu’à entrevoir les collaborations et synergies possibles.
C’est un cadre de Résistance Helvétique qui clôtura la séance, lançant le départ pour les assiettes de raclettes et ses liquoreux breuvages qui eurent tôt fait de délier les dernières langues encore figées, abordant enfin les sujets qui fâch(ai)ent jusqu’à fraterniser dans nos affects communs jusque tard dans la nuit…
Nous n’oublions pas que les membres fondateurs de Résistance Helvétique furent avant tout des militants déçus par certains aspects du Parti Nationaliste Suisse, souffrants notamment du manque de communication avec l’auto-ritaire président-fondateur Philippe Brennenstuhl. Ce dernier nous offrit pourtant ce soir-là un dialogue qui parut prégnant d’autant de développements et synergies possibles à la plupart des cadres et responsables actuels de Résistance Hélvétique justement présents sur place.
Si c’est une Hydre polycéphale et protéiforme qui règne actuellement sur Résistance Helvétique, nous n’oublions pas non plus les excellents Chefs, Présidents ou Porte-Paroles dont nous croyons avoir hérité une immense charge sans en avoir les épaules, tandis qu’eux-mêmes semblent avoir bien mérité, justement une forme de retour à l’anonymat politique, laissant place à la vie de famille et à des carrières professionnelles encore jeunes.
Droit dans ses bottes en cuir, publiquement depuis 2011, promoteur du très incorrect Führerprinzip théorisé par le Comte Hermann de Keyserling et appliqué comme il se doit au P.N.S., nous voyons finalement aujourd’hui les côtés positifs de Philippe Brennenstuhl et de son organisation, nous voyons également la complémentarité qu’un mouvement métapolitique et métaculturel comme R.H. peut avoir avec un parti politique radical comme l’est le P.N.S., et envisageons une collaboration fertile dont des ateliers communs fixeront les stratégies et objectifs au cours des prochains mois.
Cadres, Responsables et Militants Nationalistes/Patriotes/Identitaires Européens de tous bords, enjoignez-vous à nous rejoindre, car c’est ensemble que nous vaincrons !
RH27