L’architecture : un héritage national

Tous les pays ont leur propre style d’architecture : des moulins hollandais, aux toits en pointe japonais, en passant par les ruelles escarpées du Moyen-Orient pour finir par nos vieilles villes pavées. Chacun retrouve une part de son identité national retranscrite dans ses quartiers.

 

L’architecture moderne fit rapidement son apparition. Elle préféra le prix, la rapidité et la place à la durabilité, la tradition et l’esthétisme. Le résultat s’en fait sentir de nos jours. Il suffit de regarder les bâtiments des années 80 ou 90. Nombreux sont ceux qui tombent en ruine, de l’intérieur comme de l’extérieur, à moins d’être rénovés régulièrement. Par contre, les vieilles bâtisses ayant un siècle, voire plus, sont encore debout. Préférer la praticité à la fiabilité se retrouve dans de nombreux domaines de nos jours : voitures bourrées d’électronique, téléphone portable à la durée de vie de 2 ans maximum, …

Fort heureusement, en Suisse, nos villages sont protégés par des lois. Il est impossible de modifier certains bâtiments et les nouveaux doivent, esthétiquement, être adaptés à l’environnement alentour ainsi qu’aux autres maisons. Cela nous évite de nous retrouver avec une énorme façade en verre au milieu de la vieille ville. Par contre, ça n’empêche pas les communes d’accepter des bâtiments aux allures d’art moderne, comme les fameux bâtiments ketchup/moutarde de St-Maurice ou d’autres fantaisies comme des fenêtres rondes ressemblant à des hublots et complètement asymétriques. De plus, ces baraques n’ont aucune identité. Elles seront pareilles où que vous alliez.

 

Les vieilles structures ornant notre pays font parties intégrantes de notre héritage et de notre culture. Il est inconcevable de voir, par exemple, des églises détruites en France par manque de budget, pour ensuite y faire un parking. Nous nous devons de protéger notre patrimoine !

 

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