Notre opération de boîtage « La Suisse survivra-t-elle ? » s’est poursuivie dans plusieurs quartiers de Fribourg ainsi qu’à Estavayer, Corcelles-près-Payerne, Neyruz FR, et Romont – bien que nous ayons eu des difficultés à trouver encore des noms suisses dans cette dernière ville. Nous sommes sincèrement de tout coeur avec vous, derniers citoyens Helvètes de Romont !

Certains détracteurs nous disent que le boîtage « ne sert à rien », voici donc l’occasion de donner quelques arguments en sa faveur.

• On dit souvent en France que ce « militantisme à l’ancienne » ne touche plus le peuple. Or la Suisse suit souvent la France avec un temps de retard, et beaucoup de personnes ici ignorent peut-être encore l’importance du problème.
• De plus, avec la couverture médiatique actuelle et de la croissance constante de notre nombre d’abonnés, le fait d’informer les gens par les boîtes aux lettres peut créer une « piqûre de rappel » au sujet de notre existence, et leur faire savoir que nous sommes définitivement présents dans le réel – et non un obscure groupe sur Internet – et que nous nous soucions de l’avenir des villes et villages suisses de tous les cantons, et de leur population. C’est souvent la présence réelle qui a poussé les personnes intéressées au « déclic » de rejoindre le mouvement ou soutenir la cause, notamment après des conférences.
• Enfin, pour le militant, c’est une découverte de son propre pays, des villes et villages de sa région, dans des recoins où il ne serait peut-être jamais allé s’il avait suivi son train de vie ordinaire. C’est aussi un exercice qui peut s’avérer physique lorsqu’on le fait à pied, et qui peut faire du bien au militant qui part de la base (sortir du virtuel et revenir dans le réel). Et surtout, cela permet la découverte de la composition démographique actuelle qui compose son pays et sa région.

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