Oui à la démocratie directe, à l’autodétermination ! #1

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Cet article, premier d’une longue série, est une réponse à la campagne anxiogène menée par les opposants à l’initiative d’auto-détermination. Sa longueur s’explique par la quantité de mensonges et de fausses informations qui ont été introduites dans le débat public, néanmoins nous vous encourageons à le partager au plus grand nombre possible de vos contacts, quelques soient leurs intentions de vote. Il est crucial pour la survie de notre démocratie et la prospérité de notre pays que la vérité soit rétablie, et que la Suisse reprenne son destin en main !

Auto-détermination, qu’en est-il vraiment ?

La première fois que vous avez entendu parler de l’initiative d’auto-détermination, vous avez sûrement du trouver ça étrange. Pourquoi voter là-dessus, notre bonne vieille Constitution, fondement de notre pays, n’a-t-elle pas déjà la priorité sur le droit international ? La Suisse n’est-elle pas une démocratie directe et un pays dont son peuple est l’unique souverain ? Eh bien oui, sachez qu’en 2012 le tribunal fédéral a décidé de mettre à mort un système politique qui faisait la grandeur de notre pays depuis plus de 7 siècles ! Désormais, le droit international prime sur le droit suisse. Voilà une décision qui a bien entendu été passée sous silence, tant et si bien que jusqu’à l’annonce de l’initiative presque personne n’était au courant de la situation actuelle.

Qu’en est-il des autres pays ? Les États-Unis, la Chine, le Japon, la Russie, l’Allemagne, la Finlande, le Danemark, voici quelques exemples de pays qui placent les lois locales au-dessus des traités internationaux. Au contraire de la France par exemple. A vous de juger du résultat. La Suisse fait partie des pays les plus riches, des plus innovant et des plus sûrs au monde. La raison de notre succès tient en un mot : neutralité. Cette neutralité qui nous définit et qui nous a permis d’arriver là où nous en sommes actuellement, est de plus en plus galvaudée par des politiciens corrompus, peut-être même inconsciemment, et à la solde de la finance internationale. Notre pays ne dispose pas de ressources naturelles importantes, notre seule prétention vis-à-vis de nos partenaires économiques est la promesse de rester insensible aux événements politiques extérieurs, ce qui comprend implicitement la souveraineté sans partage ni conditions de la volonté populaire.

Alliée inconditionnelle des élites européistes, l’ONG (sic) Amnesty International a produit la quintessence de la fumisterie digitale, une vidéo raciste et paternaliste ayant pour but de convaincre le stupide citoyen suisse de la soi-disant dangerosité de l’initiative « anti-droits humains ». La scène commence sur une terrasse. Deux individus s’y retrouvent : Un homme moustachu portant une chemise edelweiss, et une femme tout de jaune vêtue. Il apparait très vite que l’homme, qui s’exprime avec un accent forcé, à la limite du ridicule et du racisme, représente le peuple suisse, primitif dans tous les sens du terme. La femme quant à elle, s’est vue confiée par on ne sait quelle entité supérieure la mission d’inculquer des notions progressistes et humanistes au pauvre bougre qui se tient en face d’elle. Mentionnons encore un début d’hymne national entamé on ne sait pourquoi, ainsi qu’une élocution et une réflexion hasardeuse de l’homme-suisse, et vous avez là l’intrigue de la scène qui va se tramer devant vous. Le fond de cette vidéo nous rappelant l’évangélisation meurtrières des peuples amérindiens par les Conquistadors étant posé, intéressons-nous maintenant à la forme.

Le vif du sujet est atteint dès les premières secondes. CETTE INITITATIVE MENACE NOS DROITS FONDAMENTAUX !!!!! Fin de l’argumentation. Une brève visite sur le site des opposants, initiative-anti-droits-humains.ch, nous apprend que « La Constitution exige (art. 35 Cst.) que les droits fondamentaux soient réalisés dans l’ensemble de l’ordre juridique et que les autorités veillent à ce que les droits fondamentaux soient respectés par l’État, mais aussi par les particuliers. » On peut aussi lire que « Dans certains domaines, la Constitution va même plus loin que la CEDH (Convention européenne des droits de l’Homme). »

Nous sommes ici en présence d’un non-sens incroyable : cette initiative demandant la primauté de la Constitution suisse sur le droit international menacerait nos droits fondamentaux, protégés par ladite Constitution.

Tentative d’explication dans la section questions-réponses, une initiative populaire pourrait modifier les articles de la Constitution en relation avec ces droits fondamentaux. Merci aux opposants de nous montrer ainsi leur mépris pour le principe même d’une démocratie. Une société progressiste et changeante leur convient uniquement si leur dictature morale est respectée.

La jeune femme parle ensuite de la démocratie directe et du droit d’initiative comme d’un droit « incroyable ». Ne serait-il pas plus sensé de considérer comme « incroyable » le fait que nous sommes les seuls à pouvoir disposer de ce droit ? Définition d’incroyable : Peu croyable par son manque de vraisemblance, qui suscite l’étonnement par son caractère excessif, dont le côté insolite amuse, surprend, ou irrite (nous y sommes).

Par rapport à la protection des minorités qui est évoquées, toute personne un minimum renseignée sur les combats menés généralement par Amnesty International comprendra de suite que ces minorités représentent les criminels, les migrants clandestins ainsi que les membres dérangés des communautés LGBTXYZ. Ce point se passe donc de commentaires.

Nous arrivons enfin à la grande menace qui plane sur nous, la fameuse sortie de la Convention européenne des droits de l’Homme. Ce traité international a été ratifié par la Suisse en 1974, sans l’accord du peuple. Il a pour prétention, entre autres, d’invalider les votations menées selon le principe ancestral de la Landsgemeinde (le secret du scrutin n’est pas respecté lors du vote à main levée), d’empêcher l’expulsion d’un criminel étranger si celui-ci a des enfants en Suisse, d’obliger les caisses maladies à rembourser les opérations de changement de sexe, ainsi que d’interdire la condamnation pour négation du génocide arménien, plaçant de facto ces derniers à un niveau inférieur par rapport à certaines autres ethnies. L’ancien président du tribunal fédéral Martin Schubart parle de la CEDH en ces termes : « Il est plus choquant qu’elle se préoccupe désormais des droits de l’Homme relevant du style de vie. » Swissinfo.ch, 03.07.2011.

Au vu de ce que nous venons d’évoquer, nous vous laissons faire votre propre jugement quant à l’utilité d’une telle convention dont le seul but et d’uniformiser les lois des différents pays européens et d’en niveler les différences pour ainsi préparer le terrain et nous affaiblir
face aux assauts législatifs que nous amènent de plus en plus l’implantation des entreprises multinationales.

Notre amie au teint bilieux éprouve ensuite quelques difficultés à comprendre les changements concrets qu’un OUI apporterait. Nous allons donc les lui expliquer point par point, tout en nous abstenant d’employer le ton paternaliste et condescendant qu’est le sien.

  • Les règles impératives du droit international sont préservées (esclavage, torture, etc.)
  • Un traité international contraire à la Constitution ne peut plus être appliqué, sauf s’il a été soumis à un référendum, donc au peuple, lors de sa conclusion.
  • En cas de conflit avec la Constitution, le traité incriminé est soit renégocié, soit
    dénoncé en cas d’échec des négociations.
  • Et pour finir, ce dernier point s’appliquera aussi aux traités déjà en vigueur.

Rien d’insurmontable n’est-ce pas ? Négocier des traités, c’est un peu ce pour quoi nos politiciens sont payés.

La fin de la vidéo n’est rien d’autre que des élucubrations sur les droits fondamentaux, ainsi que des réflexions sans queue ni tête sur les pays qui violent les droits humains (pays européens en tête, c’est bien connu), et sur une soi-disant perte de souveraineté. Cette dernière serait rendue possible par le fait que seul le Conseil Fédéral serait apte à dénoncer tel ou tel traité international. Encore un mensonge. Le Conseil Fédéral ne fera qu’appliquer la volonté du peuple, et si ce n’est pas le cas, ce dernier devra alors prendre ses responsabilités et le destituer. Aucun changement à l’horizon.

Terminons cet article sur cette magnifique citation : « La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics ».

Nous vous laissons le plaisir de découvrir par vous-même de quelle Déclaration Universelle elle est tirée.

RH63

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