Nouvelle loi sur le CO₂ et dogme climatique

En vue de contrer une hausse de température hypothétiquement attribuée au CO₂ émis par l’activité humaine, les apôtres climato-alarmistes du camp rose-vert sont résolus à nous taxer encore plus en durcissant la loi actuelle sur le CO₂.

Et que concerneront ces futures taxes ?
D’une part l’essence et le diesel, ce qui pénalisera les particuliers n’ayant pas d’alternative viable à la voiture individuelle. En effet, bien que la Suisse soit très bien desservie par les transports publics, beaucoup sont celles et ceux n’habitant pas à proximité d’une gare ou d’un arrêt de bus.
Les conséquences de cette mesure risquent d’être dramatiques. Ont-t’ils déjà oublié ce qui a déclenché la révolte des gilets jaunes en France ?

Autre fausse bonne idée : une nouvelle taxe sur les billets d’avion, mais, tenez-vous bien : seuls les billets passagers seront concernés. Pas les transports de marchandises. Voici leur logique : empêcher les Suisses de voyager au nom du climat, mais laisser la porte grande ouverte aux marchandises venant des quatre coins du globe, y compris par voie maritime !

Il est d’ailleurs amusant de constater à quel point le conseil fédéral peut contredire ses propres recommandations de vote de mars 2021, où il était pour un oui à l’accord de partenariat économique avec l’Indonésie :
• pays dont les échanges de biens avec l’Europe se font via transport maritime par cargos fort polluants en CO₂.
• pays réputé pour sa production d’huile de palme causant la déforestation de ses forêts, qui pourtant absorbent (donc diminuent) le CO₂.

Ces taxes sont injustes car elles touchent les particuliers tout en fermant les yeux sur ce qui pollue plus, comme le marché international de marchandises, ou l’immigration de masse.

Comme les comités référendaires le disent, cette loi est surtout inefficace.
En effet, la Suisse, qui a réduit constamment ses émissions de CO₂ d’année en année, ne participe qu’à 0.1 % de l’émission mondiale, alors que des pays comme la Chine et l’Inde, qui polluent le plus, ne réduisent pas leurs émissions. Nous ferions mieux de laisser les Suisses tranquilles ! Mieux encore, favorisons les circuits courts, selon l’adage « produire local pour consommer local », sur tous les plans : alimentation, textile, médicaments, etc.

Certains disent que la Suisse doit aussi le faire pour « donner l’exemple » au reste du monde. Mais comment peuvent-t’il espérer que des pays comme la Chine ou l’Indonésie soient influencés par ce que fait la Suisse en matière de protection de l’environnement, alors que ces mêmes pays n’ont pas adopté de système démocratique après que nous leur ayons « donné l’exemple » depuis des temps bien antérieurs à ceux concernés par les thématiques du climat ? Il est pourtant plus facile, d’un point de vue énergétique, d’organiser une démocratie, que de diminuer des émission de CO₂…

Cette loi, qui impose des contraintes énormes à notre pays, est basée sur le dogme de l’urgence climatique, entretenu depuis des années par les discours anxiogènes d’idéologues comme Al Gore ou Greta Thunberg. C’est pour cela que Résistance Helvétique vous recommande de la refuser le 13 juin.

RH98

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