Interdiction de la mendicité dans le canton de Vaud, à qui la faute ?

Adoptée en septembre 2016 par le Grand Conseil vaudois, l’interdiction de la mendicité sur le territoire cantonal entre est entrée en vigueur le 1er novembre 2018, après un recours déposé, et rejeté, au tribunal fédéral. La journée de jeudi a donc été le théâtre du regroupement de quelques 250 Roms et autres gauchistes crasseux, réunis sous la houlette des Socialistes – jeunes et moins jeunes, SolidaritéS, PoP, Opra Rom, ainsi que les Verts Vaudois (se sont-ils retrouvés là par hasard ?). Ils ont distribué des tracts arguant que les plus faibles étaient combattus sans pitié, et leur oratrice du jour, notre bien-aimée Ada Marra a appelé à combattre cette interdiction devant la cour européenne des Droits de l’Homme.

Mettons de côté les larmoiements et autres apitoiements émotionnels, et analysons un peu le côté rationnel d’une telle interdiction. La mendicité est interdite sous peine d’amende dans le canton de Genève depuis 2008. Pour quel résultat ? La plupart des amendes restent impayées, tandis que les infractions ont pratiquement triplé depuis l’entrée en vigueur de la loi, passant de 2000 par année à près de 6000 en 2016. (RTS info, 28.09.2016). C’est donc clairement un échec.

Mais commençons par le début. Qui mendie ?

Une étude de 2012, mandatée par le Service de la Protection de la Jeunesse du canton de Vaud, estime le nombre de mendiants à Lausanne entre 50 et 60. Ce sont principalement des Roumains, et on y trouve aussi quelques Hongrois et des Slovaques. Contrairement à Genève, les Roms interrogés par le journal Le Matin annoncent que leurs compatriotes rentreront au pays. S’ils disent vrai, le seul impact de cette loi sur la vie des Suisses serait de leur permettre de ne plus être harcelés par de faux handicapés et des enfants maltraités. Quel dommage.

L’angélisme de la Gauche au pouvoir dans le canton de Vaud a permis aux réseaux mafieux de s’implanter durablement, et de récolter des sommes importantes grâce à la traite d’êtres humains. Et quand un certain Yan Desarzens, directeur de la fondation Mère Sofia annonce dans Le Temps du 18.11.16 que les réseaux mafieux sont imaginaires, nous lui conseillons d’aller faire un tour tôt le matin à la gare d’Yverdon par exemple, et d’admirer les « pauvres Roms » qui se font déposer par des gros 4×4 de marques allemandes.

L’argument selon lequel l’interdiction de la mendicité pénalise d’honnêtes citoyens ne tient pas debout. Nos mendiants sont des étrangers inadaptés à notre culture, et leur place n’est en tout cas pas chez nous. L’ethnie Rom est persécutée dans sa région natale d’Europe de l’Est, et si c’est moralement bien vu de les plaindre, il serait temps d’en chercher aussi la raison.

« Cette loi méchante va forcer les gens qui sont dans le besoin à tomber dans la criminalité pour survivre » (Jean-Humaniste.)

Survivre ? En Suisse ? Nos services sociaux tournent à plein régime et engloutissent des sommes mirobolantes qui seraient bien mieux redistribuées à notre peuple. Demander de l’aide n’est pas dans nos gènes – ce qui permet à d’autres d’en profiter grassement, mais les possibilités d’en obtenir sont bien présentes et ce sans avoir besoin de mendier.

Certes, quelques marginaux préfèrent vivre dans la rue, comme protestation contre la société. Mais si c’est un choix personnel, le reste du peuple n’a pas à être instrumentalisé par ces situations.

Alors au lieu de se plaindre lorsque les citoyens déposent pareilles initiatives, nos politiciens feraient mieux de regarder leurs propres erreurs plutôt que de déplorer notre manque d’« humanité ». Tant qu’une vision du monde digne des Bisounours perdurera d’un côté, et que de l’autre des mesures molles et inefficaces continueront à être proposées, la situation ne pourra pas évoluer favorablement.

RH63

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