« Ne pas plier dans l’adversité, ne pas s’avouer vaincu, cela distingue un homme. »

« Le coeur aventureux se reconnaît à ce qu’il tire son plaisir de ce qui serait pour les autres un enfer. Plus on en bave, plus forte est l’ivresse. « Aucune bête au monde » et guère plus d’hommes raisonnables n’iraient crever de soif dans le Tanezrouft, se geler les pieds dans les Alpes ou plonger à quarante mètres sous la mer.

Mais pourquoi font-ils ça ? Pour rien. Par nécessité intérieure. Parce que personne d’autre, avant, ne l’avait fait. Parce qu’il n’est pas possible de faire autrement.

L’aventure n’est le produit ni d’un calcul ni d’une idéologie. Elle est gratuite, inutile, i-nu-ti-le ! Elle se passe de justification. Elle est sa propre justification. »

« La verticalité est intrinsèque à la masculinité et à l’ancien ordre européen. Elle se manifeste par une tension naturelle vers le risque, la différence, l’altitude en tout.

Elle méprise la sécurité, la tranquillité, l’indolence, l’hédonisme, qui sont penchants horizontaux. Elle distingue, élève, attribue un rang. Elle hiérarchise les idées et les personnes.

L’ordre d’Homère est vertical comme l’est aussi le langage, l’élégance, la grammaire, les donjons, ou la forme que l’on donne aux authentiques créations.”

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