Le nationalisme est-il vraiment ‘’la haine des autres’’ ?

On accuse souvent les nationalistes d’attiser la haine entre les pays en plaçant leurs intérêts personnels au-dessus de tout le reste. Ils seraient obligés d’avoir un ennemi contre qui lutter pour pouvoir exister. C’est totalement faux. La souveraineté des peuples européens sur leur territoire ne nécessite pas de conflits meurtriers ou de provocations abusives pour être mise en place. Seuls les politiciens mondialistes ont besoin de mettre en concurrence les différentes couches de la société pour se garantir une place au soleil. Une fois que ceux-ci auront été écartés, l’intérêt commun de toutes les classes se retrouvera dans l’idéal incarné par la Nation.

 

Comme l’a très bien dit Jaques de Bainville, historien français du début du 20è siècle :

‘’le nationalisme est une attitude de défense, rendue nécessaire par la faiblesse de l’état.’’

Et la faiblesse de l’état se révèle à nous au grand jour : les différents gouvernements européens sont tellement soumis au diktat de la bien-pensance mondialiste qu’ils sont incapables de combler les attentes de leurs peuples respectifs. Ces derniers sont donc obligés de se tourner vers les partis souverainistes, mais les gouvernements en place ne se laissent pas faire. Le contrôle total des médias par les organes de propagande gauchiste leur permet de discréditer leurs adversaires avec une facilité inquiétante. On en arrive même au point de faire passer le mot populisme (courant politique qui fait appel aux intérêts du peuple) pour une déviance malsaine. C’est un comble ! Le simple fait de penser à son bien-être et à celui des siens est diabolisé !

Mais contrairement à ces partis, nous voulons aller beaucoup plus loin. La société actuelle va droit dans le mur, et seul un changement profond des mentalités pourra sauver notre civilisation. Il est de notre devoir de lutter contre le politiquement correct sous toutes ses formes, mais aussi contre l’ultra-libéralisme économique qui gangrènent notre société, et si nous ne le faisons pas aujourd’hui il sera trop tard. Craignant pour leur projet mondialiste, nos ennemis se sont donc mis à nous désigner sous l’appellation « extrême-droite » ; l’idéologie nationaliste reprenant le meilleur de ce qui se fait à droite comme à gauche, c’est pourtant un non-sens absolu… Mais ils ne pouvaient décemment pas nous traiter de centristes, ce terme n’étant pas connoté négativement dans la doxa.

Résistance Helvétique est un mouvement qui se revendique totalement pacifiste, car lorsque la violence doit être utilisée pour imposer une cause, celle-ci perd toute crédibilité. Nous désirons simplement que chaque pays s’occupe de ses propres citoyens en priorité. A aucun moment cela n’empêche de partager ses connaissances ou son surplus de ressources avec ses voisins, et c’est au contraire nécessaire pour pouvoir être capable d’effectuer ce partage.

Ce qui est désigné comme du repli sur soi ne s’en rapproche en fait pas le moins du monde. L’autonomie nationale est un point essentiel à atteindre, car le jour où chaque pays sera autonome (à ne pas confondre avec auto-suffisant, utopie incompatible avec une vision pragmatique des besoins actuels), plus personne ne tirera de bénéfices à soumettre les autres. Et la paix sera dès lors assurée.

Où se cache donc cette haine tant fantasmée ? Elle n’existe que dans la tête de nos ennemis qui cherchent à tout prix un moyen de nous décrédibiliser, car ils sont surement conscients que la fin de leur système est proche.

 

En effet, notre époque est en train de voir vaciller l’idée de centralisation des pouvoirs, que ce soit à l’échelle mondiale ou continentale. Après des années de confiance aveugle envers des institutions mondialistes, les populations occidentales commencent à se poser des questions. On ne peut que les comprendre au vu de la situation actuelle : attentats islamistes au cœur de l’Europe, invasion des pays sociaux-démocrates par des migrants extra-européens, explosion du taux de criminalité et émeutes quotidiennes dans les banlieues, etc.

Et qu’a-t-on comme réaction ? Rien, aucun plan concret n’est mis en place pour enrayer l’accroissement des menaces qui planent sur notre société. Cet agissement, ou plutôt ce non-agissement, montre la déconnexion toujours plus marquée de l’oligarchie européenne. Dès lors, quoi de plus normal que d’entendre des protestations s’élever toujours plus nombreuses ? On se dit qu’il serait dans la logique des choses que ces institutions se remettent en question et réévaluent leur capacité à mener à bien les objectifs pour lesquelles elles ont été créées… Et bien non. Férocement accrochés à leurs privilèges, leurs membres continuent leurs magouilles sans broncher, et les actions incohérentes s’enchaînent sur un rythme effréné : élection de l’Arabie Saoudite à la Commission du droit des femmes de l’ONU, mainmise toujours plus prononcée des États-Unis sur les armées européennes au travers de l’OTAN, menaces proférées par l’Union Européenne suite au Brexit et aux refus de différents pays de l’est d’accueillir leur quota d’envahisseurs, etc.

Font-ils exprès de jeter de l’huile sur le feu ou sont-ils tout simplement trop stupides pour cerner les vrais problèmes ?

La bonne santé de la Suisse dans tous les domaines, comparativement aux pays que l’Union Européenne est en train de mener au bord du gouffre, devrait suffire comme preuve irréfutable que l’avenir sera basé sur le modèle politique du fédéralisme helvétique, ou ne sera pas.

 

Ainsi, lorsqu’en 1965 Romain Gary déclarait que ‘’Le patriotisme c’est l’amour des siens, le nationalisme c’est la haine des autres.’’, il se trompait. Les deux visions sont complémentaires et ne peuvent fonctionner l’un sans l’autre. Peut-être qu’à l’époque, le souvenir des deux Guerres Mondiales était encore trop frais, mais aujourd’hui il est de notre devoir de dépasser cette vision poussiéreuse et de remettre en place une société basée sur l’esprit de communauté, le respect des valeurs et des traditions, et la non-soumission à une entité supérieure. Nationalisme et patriotisme forment un tout, et celui-ci représente l’amour que nous portons à notre héritage, qu’il soit physique ou moral.

Nous vivons aujourd’hui dans un monde où l’individualisme et le matérialisme sont rois. Se revendiquer nationaliste revient avant tout à combattre la lente agonie dans lequel la société d’aujourd’hui s’enfonce de plus en plus. N’ayez plus peur des préjugés ! Si vous vous reconnaissez dans cet état d’esprit, rejoignez Résistance Helvétique !

 

RH63

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