L’immigration pour contrer le vieillissement de la population ?

Un argument récurrent, chez les fans d’immigration et les adeptes d’un monde multiculturel et sans frontières, consiste à prétendre que l’immigration est nécessaire et bénéfique pour contrer le vieillissement des populations européennes.

L’ONU ne s’est d’ailleurs pas gênée d’utiliser les termes de « migrations de remplacement » pour parler des « migrations internationales dont un pays aurait besoin pour éviter le déclin et le vieillissement de la population ».
Deux rapports ont été publiés par la Division de la population des Nations Unies, en 2000 et 2001 1-2. Ces rapports présentent le vieillissement de la population prévu, pour différents pays et selon différents scénarios, pour une période allant jusqu’en 2050. En y regardant de plus près, selon le scénario IV (maintien de la population d’âge actif) il faudrait accueillir en Europe 161 millions d’immigrés d’ici 2050, soit 3 millions par année. Et selon le scénario V (maintien du rapport de la population d’âge actif à la population âgée) ce serait 1,3 milliards d’immigrés – 27 millions annuellement – qui devraient envahir nos terres…

Et dire que l’on se fait traiter de tous les noms quand on ose parler de grand remplacement !

Pourtant, prétendre que l’immigration permettra de lutter contre le vieillissement de nos populations est mensonger. Pour deux bonnes raisons :

1. La vague d’immigration massive que connaît l’Europe actuellement est constituée essentiellement de personnes qui viennent pour profiter de nos largesses et non pas pour travailler. La proportion de personnes qualifiées qui viennent pour travailler, et qui contribuent donc à lutter contre le vieillissement, est négligeable.

2. A supposer que l’immigration ne soit constituée que de travailleurs, ça pourrait effectivement contrer le vieillissement de la population, mais à court terme seulement. Tout simplement parce que « la population immigrée vieillirait elle-même et que le problème du vieillissement démographique s’en trouverait finalement aggravé » 3.

En conclusion : non, l’immigration ne permettra pas de résoudre le problème posé par le vieillissement de la population. Que l’on cesse de nous rabâcher cet argument fallacieux !

La seule solution c’est de mettre en place une vraie politique de natalité, en faveur des Suisses. Avec des allocations familiales conséquentes pour les familles nombreuses, des réductions fiscales qui prennent en compte le nombre d’enfants, ou des aides au logement pour les couples qui s’engagent à avoir plusieurs enfants comme le fait la Hongrie, etc.

L’immigration de masse est compréhensible, nous ferions peut-être de même à leur place, et elle continuera tant que nos portes resteront grandes ouvertes. Les vrais responsables sont nos gouvernements qui les laissent entrer sans broncher, au lieu d’agir pour le bien de leur peuple.

1:
http://www.un.org/esa/population/publications/migration/execsumFrench.pdf
2:
http://www.un.org/esa/population/publications/migration/pressfr.htm

3 (voir page 21):
https://www.ekm.admin.ch/…/materialien/mat_demographie_f.pdf

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