Les dangers d’une « démocratie » internationale.

Savez-vous qu’en 2018 il existe toujours des Suisses qui militent pour rentrer dans l’Union Européenne ? Le NOMES (nouveau mouvement européen suisse) vient de fêter ses 20 ans, compte toujours plus de 3000 membres et bénéficie d’un budget de près d’un demi-million de francs grâce en autres à des donateurs tels qu’Alain Berset et Simonetta Sommaruga.

Son but est très clair : « A long terme, nous pensons toujours que le meilleur statut pour la Suisse est la participation pleine et entière à l’UE. » (François Cherix, coprésident du NOMES, Le Temps, 20.07.18).

Selon une autre adhérente, animatrice de la section jeune et étudiante en sciences sociales (sic !), tous les grands défis de demain, qu’il s’agisse du climat, de l’immigration ou encore de la lutte contre le terrorisme, devront être relevés tout au moins à l’échelle continentale.

Sur le fond elle a raison, mais c’est sur la forme que le bât blesse. En voulant nous faire croire que le remède à ‘’trop d’Europe’’ serait ‘’encore plus d’Europe’’, ces rêveurs utopiques dévoilent les limites de leur bon sens. Aujourd’hui, le monde des bisounours se heurte à la réalité du terrain: hausse de la criminalité (aussi bien dans la rue qu’en cols blancs), attaques terroristes motivées par l’intervention d’états-membres de l’UE dans des conflits qui ne les concernaient pas, baisse du niveau d’éducation en général, faillite de pays entiers qui se retrouvent à la botte de l’économie allemande et du FMI, explosion de l’immigration illégale, islamisation de certaines parties de pays comme la France ou l’Angleterre, etc.

La Suisse, ilot de prospérité au milieu du déluge europhile, a su garder ses distances par rapport à cette organisation mafieuse dirigée par un alcoolique et sa clique de bureaucrates incompétents. Pensez-vous réellement que quitter cette ligne directrice soit une bonne chose pour notre futur ? Que nous amènerait concrètement un rapprochement avec l’Union Européenne ? Une explosion de la bureaucratie, conséquence sine qua non d’une administration centralisée au niveau continentale, et donc totalement déconnectée de la réalité du terrain (si si, encore plus que maintenant c’est possible), une perte de notre démocratie directe, et l’étape suivante à envisager serait une adhésion à l’OTAN, qui enverrait combattre nos soldats pour les intérêts des États-Unis…

Tôt ou tard, la situation actuelle dégénérera au point que le salut ne pourra venir que des petites communautés soudées et homogènes. Regardez dans quel état se trouve la France ! Notre grand voisin est un bon exemple pour voir dans quel état se trouvera la situation sociale de la Suisse dans une dizaine d’années, voire moins. Est-ce vraiment ça que vous voulez ?

La première étape de ce rude combat contre les ennemis de notre pays sera de voter OUI à l’initiative UDC « Le droit suisse au lieu des juges étrangers »

Pour conclure, rappelons-nous juste cette phrase pleine de bon sens du pacte fédéral de 1291, fondement légendaire de notre magnifique pays : « … nous n’acceptons et ne reconnaîtrons en aucun cas dans lesdites vallées un juge qui aurait payé sa charge de quelque manière (…) ou qui ne serait pas de chez nous et membre de nos communautés. »

Alors ne faisons pas honte à nos ancêtres, et encore mieux, accordons-leur notre confiance.

RH63

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