Action parodique en faveur de « No Billag »

Hier (18.02.2018), plusieurs de nos militants se sont rendus au pied de la tour de la RTS à Genève pour mener une action parodique contre Billag, la redevance aux relents totalitaires qui sera le sujet principal des prochaines votations.

Vêtus d’uniformes soviétiques, distribuant des tracts à un public chaleureux et accueillant, et brandissant une banderole arguant la formule suivante: « Pas touche à nos subventions ! » nos militants souhaitaient rappeler à la population à quel point Billag relève du totalitarisme et à quel point nos journalistes, pour lesquels nous payons cette fameuse et onéreuse redevance, sont attachés aux valeurs de la gauche.

En effet, cette taxe, (beaucoup) plus élevée d’ailleurs que dans la plupart de nos pays voisins, est totalitaire dans la mesure où chacun doit s’en acquitter car même si vous ne possédez ni télévision, ni radio et vous ne consommez pas les programmes de la SSR, votre connexion internet sera considérée comme un moyen de capter ces ondes et vous serez donc soumis à cette redevance. Le seul moyen d’y échapper serait donc de vivre dans une grotte.

L’autre problème réside dans la neutralité supposée des médias concernés. En effet, dans l’optique où toute une nation se doit de cotiser pour un service, on devrait au moins être en droit d’attendre de ce service une certaine objectivité. Or, ce n’est pas le cas en Suisse. Si vous écoutez, par exemple, la radio La Première et bien vous aurez le droit successivement à:

Coline de Senarclens, militante féministe, gauchiste et anti-raciste; Gabriel Bender, sociologue et engagé au Grand Conseil valaisan de 1996 à 2004 sous les couleurs du PS; Thomas Wiesel, humoriste connu pour ses prises de positions virulentes contre un parti de droite qui réuni 30% des Suisses, l’UDC; Jean-Marc Béguin, connu pour sa chronique où il utilise l’adjectif « nauséabond » pour qualifier ce même parti; ou encore Mehmet Gultas et son émission Forum où les invités et pseudos spécialistes universitaires de gauche se pressent au micro pour diffamer Trump, Putin, l’UDC, et tout ce qui, dans ce monde, se rapproche un peu trop du conservatisme et de l’anti globalisme…

Cette situation est inacceptable, nous ne pouvons plus tolérer que des journalistes arrogants et politisés pour lesquels l’on verse une somme considérable, par l’intermédiaire d’une redevance totalitaire, crachent ainsi sur des valeurs partagées par la majorité des Suisses. C’est pourquoi, encore une fois, nous vous encourageons vigoureusement à voter OUI à l’initiative visant à abolir cette redevance le 4 mars prochain.

RH12

Articles similaires :