Tu n’es pas un survivaliste ! Tu es un adulte responsable.

Les principes recommandés par les « survivalistes » sont avant tout des principes de bon sens, autrefois universels, mais qui se sont perdus avec l’arrivée d’une période d’abondance et de confort moderne, qui a été rendue possible grâce aux technologies développées durant les deux Guerres Mondiales.

L’aspect « bunker » peut rebuter pas mal de monde, mais au-delà de ça, la démarche « survivaliste » consiste finalement à revenir à un mode de vie plus simple mais résilient, le moins dépendant possible aux réseaux industriels et à des ressources rares, en prenant en compte tous les dangers éventuels qui peuvent survenir à différents degrés, afin d’avoir des enfants et de les élever dans de bonnes conditions (car c’est quand même cela la base de la survie!) Après, la démarche pour se préparer à la collision d’un météore avec la Terre, à une catastrophe nucléaire, à un hiver rude, ou à une averse de grêle, est finalement toujours la même – il s’agit de protéger son toit, son eau et sa nourriture à des catastrophes à différentes échelles – mais cette démarche n’a de sens que pour celui qui a la conscience de sa responsabilité, envers lui-même, envers sa famille, envers sa patrie.

Dans notre État social où existent des aides et des assurances pour tout et rien, où les supermarchés sont remplis de produits luxueux, où l’eau, l’électricité et l’essence abondent, les personnes encore capables d’avoir cette conscience inspirent une certaine forme de respect et de dignité.

Or notre milieu est divisé sur la question du rapport à la Terre, dans le cadre d’un retour à une vie plus simple: si certains nationalistes ou identitaires approuvent cette forme d’écologie radicale (au sens « retour aux racines »), d’autres gardent encore un goût pour des plaisirs gourmands en ressources comme conduire une grosse voiture, consommer beaucoup de viande, voyager en avion, être à la pointe de la mode ou de la technologie etc., parfois motivés par la simple aversion pour le « gauchisme ». Des choses qui deviendraient vite onéreuses en cas de crise ou de pénurie de ressources, et qui généreraient inévitablement des conflits internes au sein de nos futures communautés, ce que nous devons éviter.

Nous ne devons pas tomber dans ce piège qui consiste à dire que nous devons être contre l’écologie ou le retour à une vie plus simple, sous prétexte que ceci serait un combat appartenant à des « gauchistes », à des « hippies » ou que sais-je. Le combat pour l’environnement a été monopolisé par des partis politiques de « gauche », dont les préoccupations semblent d’ailleurs de plus en plus diverger de l’écologie. Il suffit de prendre un parti comme les Verts et de consulter certaines catégories de leur programme officiel pour s’en convaincre. Comment peut-on être à la fois pour l’accueil des population du tiers-monde sans limite et contre la construction de nouvelles zones urbaines ? Cela n’a aucun sens, à moins de faire des gratte-ciels de plusieurs dizaines d’étages sur les quelques zones urbaines restantes… et nous ne sommes pas convaincus que le doux mélange de ce type de population et de ce type d’urbanisme soit efficace en terme d’écologie, de résilience, de budget, et de qualité de vie : les Français de la banlieue parisienne vous le confirmeront. Fin de l’aparté.

Nous ne devons pas rester dans la critique d’une certaine forme d’écologie, car pendant que le stéréotype du Suisse « bobo » moyen se rend à son travail en vélo, mange ses pâtes et ses légumes « vegan », fait son mètre carré de permaculture entre deux séances de yoga, et donc organise sa résilience à sa manière… pendant ce temps là nous ne faisons rien de constructif. Alors que si un parti nationaliste ET soucieux de la protection de l’environnement existait, ce Suisse « bobo » lui donnerait peut-être sa voix, le jour où il ne supporte plus d’être entouré d’immigrés qui ne respectent pas son environnement, ou même simplement le jour où nos idées redeviennent simplement à la mode ! (Un tel parti n’existera sans doute jamais dans un monde d’économie de marché, car il ne défendrait les « intérêts à court terme » d’aucune partie de la population et serait diabolisé par tous les autres partis, nous ne comptons donc pas là-dessus).

C’est pour cette raison que nous ne devons pas jeter le bébé avec l’eau du bain, sous prétexte que ces idées seraient l’apanage de partis de gauche cosmopolite : Nous devons promouvoir un mode de vie basé d’une part sur la vie plus simple, « hors réseau », tourné vers l’avenir, plutôt des valeurs classées à gauche, d’autre part la défense du territoire, la communauté nationale, régionale, et locale, la maintenance d’un tissu économique sur ces 3 mêmes niveaux, l’expulsion de tous les « profiteurs » étrangers, la responsabilité de chacun, plutôt des valeurs classées à droite.

Car c’est par cette démarche-là que nous pouvons, chacun de notre côté puis ensuite en groupe, agir en adultes responsables, se préparer intelligemment à l’avenir, que cela soit face à une guerre civile ou à la prochaine sécheresse. Prenez par exemple l’autosuffisance alimentaire du pays : tendre vers cela, ce n’est pas attendre que des gratte-papiers réinstaurent le plan Wahlen par un décret à Berne ; c’est d’abord tendre vers sa propre autosuffisance alimentaire, démarrer son potager (ou le potager d’un voisin à l’abandon), sortir de la dépendance aux réseaux industriels en rejetant petit à petit les engrais chimiques ou en privilégiant des semences anciennes, etc. Et il en va de même pour tous les autres aspects de notre civilisation : la défense, l’économie, les liens sociaux.

Nous avons les ressources en nous pour survivre, mais il n’appartient qu’à nous de nous reprendre en main !

RH45

À lire également : « 15 conseils pour vivre hors réseau et cesser d’être un esclave »
(espritsciencemetaphysiques.com, via vivaeuropa.info)

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