Une histoire d’identité.

Depuis quelques années, une nouvelle esthétique a fait son apparition dans les défilés de mode et les créations des plus grands couturiers : le « no gender » ou « gender neutral » comme disent les Anglo-Saxons. Cette nouvelle tendance s’attelle à effacer toute caractéristique de genre, à supprimer la binarité homme-femme. Mannequins androgynes, défilés mixtes de créatures désexualisées où l’homme et la femme ne doivent plus être distinguables, collections de vêtements non plus destinés aux hommes ou aux femmes mais aux « sans genre ».

En soi le phénomène n’est pas nouveau, la mode a toujours aimé jouer avec les codes du genre et on avait déjà pu voir par le passé la jupe pour les hommes de Jean Paul Gaultier, ou le smoking pour les femmes d’Yves Saint Laurent. Mais ces créations se cantonnaient aux défilés de mode et étaient réservées à quelques stars ou riches excentriques.

Aujourd’hui cette nouvelle mode du « no gender » a commencé à se répandre dans la société. Quelques marques se sont mises à proposer des collections appelées No Gender et à ouvrir des rayons dans leurs boutiques il y a deux ou trois ans, et dès lors toutes les grandes marques suivent la tendance, comme H&M et Esprit qui ont lancé cette année leur première collection.

Et alors ? Finalement chacun s’habille comme il veut !

Le problème c’est le message sous-jacent, l’idée véhiculée par cette nouvelle tendance « no gender », et le changement radical de société qui y est lié.

La mode ne propose pas, elle se contente de capter ce qui est dans l’air du temps. La mode « no gender » est simplement la mise en pratique de la théorie du genre, si chère aux féministes égalitaires, qui veut éradiquer l’identité homme-femme.

Selon la théorie du genre, l’identité sexuelle d’un individu n’a aucun lien avec son sexe biologique et n’est que le résultat d’une construction sociale. En d’autres termes il n’y a pas de différences entre hommes et femmes, et chacun doit pouvoir être homme, ou femme, ou les deux, ou rien du tout, selon ses envies et libéré du carcan social.

Le but ultime étant de venir à bout de l’hétérosexualité, qui ne serait pas plus naturelle que notre identité d’homme ou de femme, et qui ne serait qu’un pur produit des sociétés patriarcales.

Ce qui est évidemment absurde. Les hommes et les femmes sont biologiquement différents, et ces différences ont un impact sur leur psychologie et leur comportement. Ils ne sont pas égaux et interchangeables, mais différents et complémentaires. Et c’est ce qui fait la beauté des relations entre hommes et femmes.

La destruction des identités sexuelles a de nombreuses conséquences.

Des hommes qui se maquillent, s’habillent en femmes, et qui deviennent des fiottes incapables de se défendre face à des allogènes agressifs et conquérants.
Des femmes en perte de repères, qui insultent celui qui ose un compliment ou un geste galant, mais qui se réfugient dans les bras du premier extra-européen qui a gardé toute sa virilité.

Mais aussi une société toujours plus individualiste. Tous égaux, uniformes et indistincts, plus besoin d’un compagnon ou d’une compagne, on peut enfin se sentir complet tout seul et vouer son existence aux seuls plaisirs.

La disparition des identités sexuelles est finalement indissociable de la destruction des identités ethniques et nationalistes voulue par le système mondialo-capitaliste. Afin de créer un monde uniforme de moutons, de consommateurs aveugles et décérébrés.

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