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L’amour du beau est un acte de révolte!

Par instinct, l’homme sait ce qui est beau. Nous nous tournons volontiers vers ce qui est inspiré de la nature; les formes géométriques tirées de feuilles, de coquillages, ou encore de flocons de neige attirent naturellement notre attention. C’est ce qui a guidé les artistes depuis l’antiquité. Représenter et s’intégrer dans leur environnement leur a permis de façonner les merveilles de l’Europe que nous connaissons aujourd’hui : le mont Saint-Michel, la Piazza del Duomo, le palais des Doges, Versailles, etc.

 

Malheureusement, l’idéologie du système mondialiste ne pouvait supporter différentes cultures, différentes traditions, et différentes identités. Pour que puisse se mettre en place ce Némésis de la diversité, il était nécessaire d’imposer une nouvelle vision de la beauté, à la fois impersonnelle et intemporelle. Et surtout, inaccessible au peuple, qui est de toute façon destiné à simple usage commercial.

L’art devint donc élitiste, réservé à une classe ‘’supérieure’’. Monsieur tout le monde ne pouvait plus, ne devait plus le comprendre. On nous oblige à glorifier les immondices de l’art contemporain – bocaux d’excréments de Manzani, plug anal géant de McCarthy, tableaux monochromes de Klein ou même vomis (oui, littéralement) de Brown –à tel point que les critiquer condamne à la déchéance sociale. Vous ne voyez pas la beauté dans tel ou tel rejet issu d’un cerveau malade ? C’est normal, vous ne comprenez pas la vision de l’artiste, vous n’avez tout simplement pas le niveau. Aujourd’hui, la seule valeur d’une œuvre d’art est son prix. Plus c’est cher, plus c’est beau, logique non ?

 

Le Popeye de Koons, acheté 282 MILLIONS de dollars par un casino.

Balloon Dog, toujours Koons mais seulement 50 millions cette fois.

L’urinoir de Duchamp, 1,762 million pour ce qui est sensé représenter « les origines de l’art contemporain ».

 

Promenez-vous dans une cité médiévale, admirez des constructions antiques, contemplez les créations de Léonard De Vinci. Vous ressentirez une sensation de béatitude, d’apaisement. Dirigez-vous maintenant vers la banlieue d’une grande ville, perdez-vous dans les méandres de cités sans âmes, faites un tour dans un musée d’art contemporain (pas trop longtemps, vous n’y survivriez pas). Vous devriez maintenant vous sentir déprimé, dégouté et désireux de revenir à votre premier voyage.

Malgré tous ses efforts, l’oligarchie bien-pensante ne parvient pas à anéantir complétement notre instinct, et vous avez beau dire à un enfant que Matisse était un grand peintre, il vous répondra toujours que ses tableaux sont moches. Et il aura entièrement raison. Ne vous laissez pas avoir.

 

Cultivez-vous, sortez, visitez. Admirez la beauté du naturel et de ce qui en découle. Ce sont là les seuls véritables plaisirs de l’œil. Combattez ce qui vous est vendu comme ‘’moderne’’, ou ‘’original’’, vous n’en tirerez aucun bénéfice. L’insulte ostensible est un moyen d’affirmer son statut par l’argent, et à part dans l’entourage d’un bourgeois, aucun ami ne vous soutiendra dans votre choix d’acquérir un Basquiat pour décorer votre salon.

Respectez vos traditions, votre environnement et votre héritage, vous en sortirez gagnant à coup sûr. A présent, l’art contemporain se targue de représenter la vision de ‘’l’artiste’’. Et il a, dans un certain sens, entièrement raison : toujours dans cette nécessité mondialiste d’individualiser notre société, une seule personne est désormais capable de comprendre. L’artiste ne cherche malheureusement plus à représenter le monde, mais seulement l’im-monde (le sans-monde).

 

RH63

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