Suppression du cash et paiement sans contact : la liberté, c’est l’esclavage !

On le savait déjà, la haute finance était en guerre contre l’argent liquide : dans de nombreux pays la baisse des plafonds de retrait, la disparition des gros billets de banque, la disparition des protections de patrimoine lors de faillites bancaires, ou l’incitation au paiement par carte de crédit ou carte prépayée se faisait ressentir.

Or, il semblerait qu’elle soit passée à l’offensive cette année.

En janvier 2017, le chroniqueur indépendant Pierre Jovanovic (censuré sur Facebook, Wikipédia, et sur les réseaux de plusieurs banques et médias) a fait connaître au public une initiative de l’UE visant à la restriction de l’utilisation du « cash » pour … 2018 !

Selon lui, « pas un européen n’y a participé ; tout a été rédigé par des Américains avec le style juridique typique des American Lawyers ».

La restriction vise clairement à restreindre toutes les transactions « utilisant l’anonymat » pour les entreprises et les citoyens, et le texte de l’initiative nous présente cela, bien entendu, comme une lutte contre les activités « terroristes » et le blanchiment d’argent. Le texte cite également que « le fait d’être autorisé à payer en espèces ne constitue pas un droit fondamental ». Nous nous sommes basés sur une traduction en français du texte original disponible ici.

Nous voyons bien l’ingérence externe de la finance apatride dans ce projet : rappelons-nous que cet argent n’existe pas dans le réel – il ne s’agit plus que de nombres sur des ordinateurs – et que les grandes banques et les grands organismes financiers ont le pouvoir de vie ou de mort à travers ce système sur leurs clients, et même sur des pays entiers : rappelez-vous que le Vatican a été déconnecté du réseau Swift durant plusieurs jours avant que Benoît XVI ne quitte sa fonction de pape, et que toute transaction était devenue impossible pour eux durant ce temps.

Le reste du monde n’est pas épargné : l’intégralité de la population d’Inde (plus d’un milliard d’habitants) a été forcée de s’adapter à une limitation des retraits et à la suppression des plus gros billets de roupies, imposée depuis l’étranger d’un mois à l’autre. Plus récemment au début du mois de mai, c’est la Corée du Sud qui prévoit d’annoncer la suppression du cash, dans un pays où la population a consenti à utiliser des cartes prépayées.

Tout ceci n’est rien de moins que la mise en esclavage massive des peuples, tenus par leur carte de crédit. Prenez par exemple une personne soupçonée de faire partie d’un mouvement nationaliste, même non-violent, ou de tout autre mouvement qui dérange nos élites actuelles, et imaginez que l’État déclare ce mouvement terroriste : dans une économie sans cash, il leur suffirait de fermer leurs comptes bancaires pour que cette personne ne puisse même plus s’acheter à manger ou payer pour son logement. Nous sommes déjà à une étape avancée de ce processus, où il est quasiment impossible d’avoir un salaire et un logement sans compte bancaire, et où le blocage de notre compte bancaire signifierait notre mort sociale. Avec la suppression de l’argent liquide, c’est l’étape suivante : le blocage signifie notre mort, tout court.

Il n’adviendra que de nous à nous battre pour sauver cette liberté que nous avons encore en Suisse pour l’instant, mais également – au vu de la puissance qui est en face – à nous préparer à cette situation. En Suisse les cartes dotées du système de paiement sans contact arrivent, et sachez que vous pouvez désactiver cette fonctionnalité, pour manifester votre refus de l’utiliser, mais aussi pour des raisons de sécurité contre le vol électronique.

Nous concluerons avec cette citation issue de la nuit des temps :

  • Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon.
  • Elle exerçait toute l’autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie.
  • Elle opérait de grands prodiges, même jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes.
  • Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l’épée et qui vivait.
  • Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués.
  • Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom.
  • C’est ici la sagesse! Que celui qui a de l’intelligence compte le nombre de la bête; car c’est un nombre d’homme et ce nombre est six cent soixante-six.

(Apocalypse 13, 11-17.)

Références :
Jovanovic.com – avril-mai 2017
http://lesmoutonsenrages.fr/2017/01/31/bruxelles-a-sorti-le-texte-pour-la-suppression-du-liquide-pour-2018/

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