L’alimentation est une cause de l’affaiblissement de la population.

Cancer, obésité, autisme, AVC, burn-out etc., sont des maladies toujours plus présentes dans notre société. Une part importante des dépenses médicales est en effet utilisée aujourd’hui pour lutter contre des symptômes qui, hors de notre « société moderne », n’existent pas.

Mais on oublie souvent – ou ne veut-on pas le voir en face ? – que notre alimentation est la cause principale de ces problèmes. En cette période de Carême, cet article se veut une piqûre de rappel sur les pièges à éviter dans l’alimentation, même lorsque l’on mange « local » en Suisse.

Excepté une petite minorité vigilante, nous avons tous une alimentation composée principalement de produits transformés : on pense aux OGM, aux arômes chimiques, à l’élevage intensif de bétail, mais on oublie aussi les produits raffinés comme la farine blanche, le sucre blanc, ou le lait UHT, qui sont des aliments appauvris de nutriments indispensables comme les vitamines B. L’équilibre du corps, et donc le système immunitaire, est diminué.

La production industrielle, les normes imposées, la disparition voire l’interdiction des semences anciennes, tout cela engendre une diminution de la qualité nutritionnelle de nos aliments : fruits et légumes gorgés d’eau, viande sans goût , pain et produits laitiers entraînant des intolérances. Une part considérable de nos ressources physiques est alors utilisée pour la digestion, et n’est plus disponible pour autre chose, ce qui résulte en une population fragilisée, globalement épuisée, et sous perfusion constante d’excitants (café, cigarette, alcool, boissons énergisantes) depuis un âge toujours plus jeune.

Pour redonner du goût à ces aliments et les empêcher de moisir, de nombreux additifs alimentaires neurotoxiques et cancérigènes sont utilisés, tels que les édulcorants Aspartame et Acésulfame K (E951 et E950), qui au final rendent plus obèse que le sucre étant donné le caractère addictif, ou le célèbre Glutamate monosodique (E621) que les industriels cachent sous les noms de « arôme », « exhausteur de goût », « glutamate de sodium », « extrait de levure », « condiment », « base aromatisante », et d’autres noms toujours plus créatifs pour berner le consommateur. Nous nous retrouvons donc avec une population accro aux produits contenant ces substances, et qui en redemande, si bien qu’il est aujourd’hui plus difficile de trouver des produits sans glutamate que des produits sans lactose, halal, ou sans sucre.

Une part considérable des frais médicaux est utilisée donc pour soigner des troubles physiques et psychiques qui n’existaient pas avant l’industrialisation alimentaire, or nos blouses blanches ne remettent jamais en question l’alimentation et le mode de vie des personnes malades, préférant vendre des médicaments de grandes compagnies pharmaceutiques pour traiter le symptôme plutôt que la cause. Mais rien n’est fait à grande échelle pour pousser à l’arrêt de l’utilisation de ces additifs neurotoxiques : pensez donc, autant de gens malades, cela rapporte aux industriels agroalimentaires et pharmaceutiques… et aux assureurs !

Face à des populations vigoureuses n’ayant pas forcément été intoxiquées toute leur vie par ces produits, nous ne gagnerons pas si nous ne reprenons pas le contrôle de notre hygiène de vie et celle de nos enfants ! Nous n’irons pas dans le discours à la mode du « arrêtez la viande, le lait, et devenez vegan » car il a également son lot de contradictions, en revanche il est important de noter que des personnes de nos milieux souffrent également de ces maux ou risquent de subir les conséquences de leur alimentation dans l’avenir, et qu’il n’est pas constructif de soutenir une production industrielle, même locale, si celle-ci affaiblit notre peuple.

Il est de notre devoir de reprendre en main notre alimentation : on est ce qu’on mange !

– Informez-vous sur les produits dangereux et lisez mieux les étiquettes ! Evitez dès aujourd’hui les arômes, l’aspartame, et le sirop de glucose !

– Donnez des fruits secs au lieu de bonbons aux enfants !

– Démarrez un potager chez vous ou chez une connaissance qui a un terrain !

– Supprimez le sucre, le sel, et les édulcorants durant quelques semaines pour redécouvrir le vrai goût des aliments. Enseignez le vrai goût des aliments à vos enfants, très important : ce qui est bon au goût, ce qui est beau à voir, n’est pas forcément bon pour la santé !

– Augmentez votre budget (et votre temps libre) pour la nourriture, et diminuez-le ailleurs (TV, jeux vidéo etc.)

– Si vous ne bougez pas assez, reprenez le sport ; si vous souffrez d’épuisement chronique par contre, évitez et optez d’abord pour le jeûne court (qui consiste à manger autant que d’habitude mais seulement une fois dans la journée, afin d’avoir 23 heures sans ingestion) ou bien une alimentation composée de 50 % de fruits et légumes, de préférence crus.

– Et surtout … informez votre entourage, blâmez les producteurs ou les restaurateurs qui ajoutent des arômes artificiels afin qu’ils comprennent que vous n’en voulez plus, prolongez le moratoire sur les OGM en Suisse cette année, et aidez vos proches à ne plus être victimes des industriels.

Références :

 – « Les Dangers des Additifs Alimentaires » (Corinne Gouget)

 – Interview de Corinne Gouget et du Professeur Marc Henry (Meta TV)

 – « Les Dangers de l’Alimentation Industrielle » (Meta TV)

 – Association Regenere.org (chaîne YouTube)

 – « It Wasn’t Alzheimer’s, it was Monosodic Glutamate » (Adrienne Samuels)

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